A LA LUMIERE FROIDE DE LA TERRE – Quatrième Partie – Chapitre 5

Chapitre 5

Les femmes s’étaient surpassées, le repas fut magnifique. Elles avaient dressées une longue table au milieu du village, près de la salle commune qui avait enfin cessé de fumer.

Elles l’avaient recouverte de nappes colorées et de vaisselles assorties, des bouquets de fleurs la décoraient à intervalles réguliers. Les hommes s’installèrent dans le soleil couchant, ils étaient une vingtaine. Les autres étaient déjà repartis, ne souhaitant pas s’attarder au village. Les villageois qui le voulaient, et ils furent nombreux, furent conviés à partager le somptueux repas confectionné par Julianne et ses amies. Plusieurs cochons avaient été mis à cuire à la broche, agrémentés de galettes de céréales et de légumes du potager. Un vin que nous fabriquions nous même et qui avait la fraicheur et la légèreté d’un vin nouveau, accompagnait ce repas festif. A la lumière des torches et flambeaux qui illuminaient l’esplanade, le repas commença. Quand la viande fut terminée, les hommes semblaient repus et détendus. Des plateaux de fromages furent apportés, accompagnés de miches de pains encore chaudes et ils se pâmèrent devant cette abondance, eux qui visiblement vivaient de nourritures plus frugales. Quand les tartes aux fruits arrivèrent, ils poussèrent des cris de joie et je me demandais si nous n’en avions pas trop fait. A les nourrir ainsi, nous risquions de ne plus les voir repartir ! J’étais assise entre Alex et Joshua qui me surveillait gravement. En face de moi se tenait Moya qui m’interrogea longuement sur notre arrivée sur Matria et la construction du village. Je racontais en quelques traits rapides comment nous nous étions retrouvés par erreur sur le vaisseau présidentiel, comment nous en avions fuit ainsi que nos premiers mois sur Matria. Mais je gardais pour moi nos deux voyages dans l’espace et les satellites qui gravitaient dans le ciel. Il ne m’interrogea pas sur le laser et je lui en fus reconnaissante. Nous avions tous des secrets que nous ne pouvions partager. Il s’entretint plaisamment avec Alex dont il semblait bien connaitre la vie, au point que je me demandais s’il m’avait tout dit de son passé sur Matria. Puis, la nuit étant déjà bien avancée, les hommes présents demandèrent l’autorisation de dormir à proximité du village. S’installer dans les champs ne semblait pas les déranger, aussi acceptâmes-nous sans difficulté. Alex eut un long conciliabule avec Moya et je compris qu’il lui demandait de surveiller ses hommes, ce qu’il accepta en riant. Plusieurs femmes avaient perdus leurs époux en ce jour funeste et il n’était pas souhaitable qu’elles fussent importunées. Gentiane, Somaya et Itrish, les compagnes de Nuncio, Fluon et Dalloc, toutes les trois enceintes, pleuraient leurs compagnons tombés au combat. Les hommes de Moya se retirèrent dans un près à l’intérieur de ce qui avait constitué la palissade, pour y passer une nuit paisible. Je rentrais à la maison avec Alex et pour la première fois, nous vîmes les baveaux envahir la plage du village. Ils n’y étaient jamais venus auparavant. Ils restèrent longtemps dans le sable, barrissant à intervalles réguliers et leurs longues plaintes ressemblaient à des chants funèbres. Malgré les réticences d’Alex, je descendis près du rivage et les observais, puis je m’approchais lentement de l’un d’eux et je posais ma main sur son flanc. Il ferma les yeux comme pour m’inviter à prolonger mon geste et je ressenti une irrépressible envie de partager avec lui la gratitude que je ressentais, alors je me collais contre son corps. Je ne pouvais pas l’enlacer tant il était immense mais j’espérais communiquer à travers ce contact physique. Il ne bougea pas et je sentis sa peau mouillée et légèrement visqueuse vibrer d’ondes. Aussitôt, je me sentis bien et détendue, comme si son contact m’apaisait. Au bout d’un moment, apercevant Alex en ombre chinoise sur la véranda, je le laissais à regret et retournais à la maison où mon amoureux m’attrapa en m’embrassant, malgré la légère couche de substance gluante dont j’étais couverte.

– il va falloir que tu prennes une douche maintenant, ma dompteuse de baveaux.

– avec plaisir si tu viens avec moi, lui répondis-je et je ne dompte pas les baveaux, je communique avec eux.

– tu ne cesseras jamais de m’étonner !

– souhaitons-le ! Lui dis-je en l’entrainant vers la salle de bain.

Le lendemain fut consacré aux funérailles. Nous n’avions jamais comptés aucun décès depuis notre installation, aussi fut-il nécessaire de trouver un lieu où enterrer dignement les hommes et les femmes tombés au combat. Une colline proche du village offrait un panorama splendide sur l’océan et les maisons. D’un commun accord nous décidâmes d’y ériger le cimetière. Les femmes pensaient que leurs époux y reposeraient en paix, veillant sur nous d’un au-delà qu’elles espéraient serein. Tous les corps avaient été regroupés dans une salle de l’hôpital où ils avaient été nettoyés et habillés. Même les hommes de Moya avaient été traités avec déférences et il en fut touché. Quand tout le monde fut prêt, les corps enroulés dans des linceuls furent placés sur des charrettes fleuries et tirés par des bœufs jusqu’au cimetière où les hommes avaient creusé des tombes. Les dépouilles y furent déposées les unes après les autres et des discours et des chants résonnèrent dans le silence de cette belle matinée. Les hommes de Moya entonnèrent un chant funèbre qui me fit pleurer tant il était émouvant. Au moment où nous allions les ensevelir, Moya demanda l’autorisation de les recouvrir d’une fine pellicule de poudre bleutée scintillante qu’il tira d’une bourse en cuir attachée à sa ceinture. Il nous expliqua qu’elle préserverait les corps d’une décomposition trop rapide et empêcherait les animaux de les déterrer. Nous le laissâmes faire car nous n’avions pas eu le temps de fabriquer des cercueils. Quand nous quittâmes le tertre en nous promettant de revenir poser une clôture symbolique, nous laissions derrière nous, outre les quinze hommes de Moya, six des nôtres à leur repos éternel. Et même si, à la lumière de la violence des combats et des pertes adverses, nos morts n’étaient qu’en petit nombre, c’était toujours six de trop.

Un repas fut servi à l’ombre des arbres, à la lisière de la forêt et nous mangeâmes dans un silence recueilli. Nous maitrisions tous maintenant la fragilité de nos vies et de notre village et chacun s’interrogeait sur son devenir dans ce monde que nous avions cru sans danger. Je me devais de prendre la parole car je sentais les villageois abattus. Nous avions un village à reconstruire et nous enterrions nos premiers morts, mais ce ne serait pas les derniers. Ce fut d’ailleurs l’introduction de mon discours que je poursuivi en déclarant à tous que nous devions renforcer notre enceinte même si elle ne nous protègerait pas des armes lourdes.

– mais plus que tout, je poursuivis, nous devons empêcher que cela se reproduise. Nous devons renforcer notre armement et notre surveillance.

Je conclus en les remerciant tous de leur bravoure au combat et en les assurant que nous allions immédiatement nous atteler la reconstruction du village.

Les hommes commencèrent à se lever lourdement mais je fus soulager de les voir partir par petits groupes, organisant les réparations, les besoins en matériel…je me sentis allégée d’une lourde responsabilité. Même si je la savais essentielle pour la cohésion de notre groupe, je n’avais plus envie de porter seule la reconstruction du village.

Moya demanda à me parler seul à seul et je l’invitais à me suivre dans ma maison où, malgré mes objections, Alex nous accompagna. Quand nous fûmes installés dans les confortables canapés que j’avais récupérés sur le vaisseau présidentiel, Moya prit la parole :

– Zellana, je voudrais vous remercier pour la manière dont vous nous avez traités. Votre hospitalité et le soin que vous avez apportez à nos morts nous a tous profondément touché. Nous n’avions pas rencontré autant de bienveillance depuis très longtemps. Certains d’entre nous aimeraient s’installer dans votre village. Attendez ! Ajouta t’il face à ma réaction inquiète, ce n’est pas ce que vous imaginez ! Vous ne connaissez pas toute l’histoire de la colonisation de Matria. Les premiers hommes qui sont arrivés sur cette planète sont devenus fous. Vous avez pu en voir quelques-uns durant la bataille. Ils sont sanguinaires et semble sans âme mais ont les a privé de leur humanité en les envoyant ici sans leurs compagnes. Quand les gardes sont arrivés, ils ont rencontrés le même problème. On leur promettait l’arrivée de leurs épouses rapidement mais elles ne venaient pas. En fait, une bonne partie d’entres elles étaient probablement mortes dans les différents cataclysmes qui ont secoués la terre. Alors une fraction des gardes a obtenus que des femmes voyagent clandestinement dans les vaisseaux.  Ils espéraient que ce soit leurs épouses mais on leur a envoyé des prostituées. Il en arrivait à chaque voyage, cachées dans des compartiments secrets, et ils étaient nombreux. Elles étaient esclaves comme la plupart d’entre nous et servaient autant aux gardes qu’à certains d’entre nous. Après la rébellion des mines, nous les avons libérées et des couples se sont formés. Ma compagne s’appelle Joypur et nous avons deux fils : Triam et Torial. Nous vivons dans des grottes dans la chaine de montagnes, du côté Sud du continent. Nous sommes une petite communauté comme vous, mais nous possédons moins et nous ne sommes pas aussi développés. Il faut reconnaitre que nous n’y avons pas consacré beaucoup de temps. Nous voyageons beaucoup à travers le territoire pour nous nourrir et passons beaucoup de temps à échapper aux gardes, ajouta t’il en regardant fixement Alex.

– j’ai dit à Moya que tu pourrais l’aider…

Je pris le temps de réfléchir avant de répondre ; non pas que je ne voulus pas libérer Moya et ses hommes de leur balise, mais j’étais stupéfaite d’apprendre que des femmes vivaient sur Matria et y avaient eu des enfants sans que cela ne fût mentionné nulle part.

– le gouvernement savait-il que des femmes venaient sur Matria ? dis-je en éludant la question implicite d’Alex.

– non, je ne le pense pas. Je crois que c’était un trafic organisé par les gardes entre eux. Les hommes qui repartaient dans les vaisseaux devaient être payés d’une manière ou d’une autre et ils revenaient avec une autre cargaison humaine.

– Zellana, nous interrompit Alex que le sujet dérangeait visiblement, tu veux bien expliquer à Moya comment les gardes les retrouvent…

– C’est vrai, excusez moi. Je suis tellement étonnée d’apprendre que des femmes ont été amené ici dans des conditions que j’imagine épouvantables, qu’elles ont servis de jouets au gardes et peut-être aux mercenaires et que malgré cela, elles ont réussi, grâce à vous, à fonder des familles. Bref, nous en reparlerons. Pour en revenir à la traque des gardes, j’ai découvert quelque chose, mais je dois d’abord vérifier, dis-je à Moya, vous permettez, ajoutais-je en me levant et en me plaçant derrière lui.

– allez-y !

Je palpais sa nuque et repérais la petite balise.

– vous sentez cette petite boule : c’est une capsule que le gouvernement vous a implanté avant de partir. Elle leur permet de vous localiser où que vous soyez…sauf dans les grottes qui visiblement brouillent le signal. Voilà pourquoi vous y vivez pratiquement en  paix.

– vous avez raison ! Vous pouvez faire quelque chose pour moi ?

– pour vous et tous vos hommes, bien sûr. Laisser moi deux minutes, le temps d’aller chercher notre médecin et vous en serez débarrassé.

– j’y vais, dit Alex et il partit rapidement, me laissant seule avec ce grand homme.

– ma dette augmente encore ! reprit-il.

– non, ne dites pas ça, sans votre arrivée nous serions morts ! Nous n’aurions pas tenu très longtemps. Alors nous sommes quittes !

– vous ne m’avez pas répondu tout à l’heure…

– je ne sais pas si nous sommes prêts à accueillir d’autres gens. Notre communauté vient de perdre six de ses membres.

– justement ! Vous avez besoin de forces vives. Il ne s’agit que de couples avec des enfants ! Nous n’en pouvons plus de vivre isoler sur le territoire. Vous savez, nous ne sommes pas des sauvages, nous aspirons nous aussi à vivre en paix mais nous allons certainement devoir partir en guerre contre le gouvernement et nous serons plus tranquille si nous savons nos femmes et nos enfants en sécurité chez vous. Quand nous partons et que nous les laissons seuls, nous ne savons jamais si nous les trouverons en vie en rentrant.

Pendant que Mafalda montait les marches, précédée d’Alex, je lui répondis en vitesse :

– laissez-moi le temps d’en parler au conseil. Je vous promets que nous allons y réfléchir et examiner votre demande avec attention. Je plaiderais en votre faveur. Je sais ce que nous vous devons.

– merci Zellana.

Je montrais à Mafalda où se trouvait la capsule et elle l’ôta avec une facilité déconcertante. Les hommes défilèrent dans le salon, les uns après les autres et bientôt tous furent débarrassés de leurs encombrantes balises. Elles furent regroupées dans un récipient que le docteur scella d’un couvercle.

– il faut vous en débarrasser rapidement car elles émettent toujours, dis-je à Moya en lui tendant le bocal.

– ne vous inquiétez pas, je sais où les mettre, me répondit-il en riant. Allez les gars, on rentre. Zellana, pensez à ma demande.

– d’accord, laissez-moi quelques jours et n’oubliez pas d’ôter les balises de tout le monde, sinon cela n’aura servit à rien !

Je raccompagnais Moya jusqu’à la porte et nous prîmes congés.

– Merci Mafalda, tu nous as rendu un grand service dis-je au médecin qui rangeait ses instruments pendant que les hommes s’éloignaient.

Nous les regardâmes monter l’allée et se diriger vers le chemin qui menait à la falaise. Il leur faudrait deux bonnes heures pour y parvenir mais il faisait beau et nous leur avions donné des provisions pour la route.

Je profitais de la présence de Mafalda pour lui demander des nouvelles de Martial. elle me rassura en me disant qu’il avait la tête dure et qu’il ne souffrait que de quelques brulures légères. Ensuite, je me rendis à l’atelier où Serarpi veillait jalousement sur son homme. Quand il entendit le son de ma voix, il exigea qu’elle me laisse entrer. Ils avaient installé un lit assez étroit dans la salle informatique et je me promis de demander à ce que l’on s’occupe de leur habitation en priorité car ils y vivaient et ils y travaillaient. Leur travail nous avait rendu de fiers services.

– alors, cette bataille, il semble qu’elle se soit plutôt bien terminé pour nous, dit-il sur un ton qu’il voulait plus joyeux qu’il n’était en réalité. Je voyais la tristesse dans ses yeux et je la partageais.

– tu es au courant ?

– oui, bien que Serarpi ait essayé d’empêcher tout le monde de me parler, Mafalda l’a fait. Elle m’a dit tous ceux que nous avons perdus.

– nous les avons enterrés sur la colline au dessus du village. Dès que tu seras en état de te lever, tu pourras aller les voir. C’est vraiment un bel endroit.

– j’en suis sûr ! Il me tarde d’être sur pied ! Il faut que je reconstruise mon atelier…j’ai bien vu qu’il était détruit.

– la façade et une partie du toit, mais dans votre malheur, vous avez eu de la chance, le matériel est intact. Les meubles, par contre…mais ne t’inquiète pas, tout le monde est en train de s’en occuper. J’enverrai des hommes chez toi dès que je partirai. Ils viendront déblayer et reconstruire, quand aux meubles, nous avons ce qu’il faut dans les réserves.

– je ne veux pas un des lits du vaisseau ! Ne me fait pas ça Zellana, je ne le supporterai pas. Je préfère encore dormir par terre ! s’exclama-t-il.

– d’accord, on te fabriquera un lit rapidement. Repose-toi et reprends des forces. Je vais avoir besoin de toi pour une question épineuse qui m’a été posée par Moya.

– c’est le chef de la troupe qui est venue à notre aide ?

– oui, on t’a parlé de lui ?

– oui, Mafalda m’a dit le rôle qu’ils ont joués dans cette bataille qui semblait plutôt mal engagé quand je suis tombé de la tourelle.

– on reparlera de tout ça plus tard Martial. Je vais me faire gronder par Serarpi si je reste trop longtemps. Je repasserai en fin d’après midi.

Je le quittais en promettant d’envoyer immédiatement une équipe chez eux. Je trouvais quelques hommes qui portaient des débris de la palissade à l’extérieur du village et leur demandais de se rendre à l’atelier toute affaire cessante. Quand je leur expliquais qu’il fallait sauver le matériel et assurer un toit à Serarpi et Martial, ils abandonnèrent leur tâche et partirent d’un pas déterminé. Le village se réorganisait. Un peu partout résonnaient les coups de marteaux et un mouvement permanent agitait le village. Cela durerait quelques jours puis, quand tout serait reconstruit, nous retrouverions notre calme et notre sérénité.

 Le pourrions-nous réellement ? Je n’en étais pas sure. Nous venions de subir des pertes auxquelles nous n’étions pas préparés mais par-dessus tout, notre existence avait été révélée. Nous n’étions plus en sécurité dans notre village perdu au bout du continent. Je devais réunir le conseil dès que Martial serait en état. Il faudrait nommer un nouveau membre pour remplacer Nuncio à la sécurité du village et je pensais qu’Amozzo conviendrait parfaitement. J’espérais qu’il serait honoré d’assurer la charge précédemment occupée par son ami. Plusieurs questions sans réponses me taraudaient : Comment le gouvernement nous avait-il retrouvé et pourquoi nous avait-il attaqués ? Quelle menace représentions-nous pour lui ? Était-ce uniquement une vengeance ?

Je fis part de toutes ces réflexions à Alex en rentrant à la maison mais il sembla incapable de me fournir une explication. Je n’avais pas prêté attention à lui durant la journée et je m’aperçu soudain qu’il était sombre et taciturne. Je ne l’avais plus vu dans cet état depuis notre première rencontre dans les grottes.

– tu vas bien ? Je lui demandais.

– oui, ça va, mais le ton de sa voix et son air grave disait le contraire.

– qu’est-ce qui se passe, Alex ?

– rien…

– s’il te plait, je vois que tu ne vas pas bien…

Il tourna un regard désespéré vers moi et j’eux peur de ce qu’il allait me dire.

– il faut que je parte, Zellana. Je n’en ai aucune envie mais je le dois. J’ai fait une promesse il y a longtemps et je dois la tenir maintenant.

– ça a un rapport avec la venue de Moya et de ses hommes ? Parce qu’il me semble qu’on leur a largement payé notre dû !

– non, ça n’a rien à voir ! C’est lié à une information que m’a donné Moya et que je…enfin, je ne savais pas…

– s’il te plait Alex ; explique moi.

– c’est difficile Zellana. Tu risques de ne pas comprendre ou de mal le prendre…

– ce sera pire si tu ne dis rien !

– tu as raison. Quand j’ai rencontré Moya, nous étions tous les deux dans un camp. Dans la journée je m’occupais des archives et lui travaillait à l’installation des bâtiments. Les mineurs étaient logés avec nous, dans un camp contigu. Nous ne pouvions pas nous rencontrer mais nous réussissions à nous parler à travers les clôtures. Puis il y a eut la rébellion des mines dont tu as entendu parler et j’y ai participé avec Moya et ses hommes. Je ne suis pas un guerrier mais je voulais m’échapper comme eux, alors je les ai aidé. Nous avons libéré les mineurs, tué des gardes mais nous avons aussi libéré et emmené les femmes avec nous. Elles étaient une petite vingtaine dans le camp. Toutes les femmes qui sont arrivées en tant qu’esclave portent des noms de fleurs ou de plantes, c’est leur signe distinctif. Il y en avait une, Bleuet dont j’étais…disons, très proche. Je l’ai aidé à fuir et nous avons vécu un temps ensemble dans une grotte près du village dont t’a parlé Moya. Nous nous pensions en sécurité mais les gardes ne cessaient de nous retrouver et de nous poursuivre. Nous devions voyager souvent pour les fuir et pour trouver de la nourriture. Un jour, je suis parti en la laissant. Je ne devais pas m’absenter longtemps mais j’ai été retenu. J’ai dû voyager plus loin que je ne l’avais prévu. Quand je suis revenu, la grotte était vide. Tout avait été ravagé à l’intérieur. Les gardes avaient brulé le peu de choses que nous possédions et Bleuet n’était plus là. Je ne savais pas si elle avait brulé dans la grotte où s’ils l’avaient emmené avec eux. Les autres femmes s’étaient cachées et avaient échappées aux gardes mais elles n’avaient pas vu ce qui se passait à l’extérieur. Je l’ai cherchée longtemps mais personne ne l’avait vu ou n’avait entendu parler d’elle partout où je me suis rendu. J’ai fini par abandonner mes recherches et me persuader qu’elle était morte. Que pouvais-je faire d’autre ? J’ai commencé à voyager. Je ne voulais plus jamais avoir de maison ni de femme. Je ne voulais plus jamais perdre tout ce que j’avais construit. Alors j’ai erré sur le continent jusqu’à ce que je te rencontre. Et là, toutes mes résolutions ont volées en éclat, je voulais tellement être avec toi que je suis revenu sur ma décision et j’ai décidé de vivre ici et d’oublier mon passé. Mais hier, Moya m’a dit que Bleuet était revenue au village quelques mois après mon départ. Elle m’avait cherché elle aussi puis elle a abandonné. Et moi, j’étais si désespéré de ne rien pouvoir construire à cause des gardes que je ne suis jamais retourné là-bas et je n’ai pas repris contact avec eux avant que de les appeler pour la bataille. Maintenant, je dois la voir et lui parler. Je dois lui expliquer ce qui s’est passé et comprendre pourquoi elle n’était plus là quand je suis rentré.

– je comprends Alex, si c’est la femme que tu aimes, tu ne dois pas attendre une minute de plus !

Ça me fendait le cœur de dire cela et je contenais mes larmes à grand peine mais je comprenais. Mais il reprit :

– non, ce n’est pas ça, je l’ai aimé peut-être, je n’en suis pas sur mais c’était il y a longtemps. Nous étions surtout ensemble par facilité. C’était plus simple de vivre à deux, de veiller l’un sur l’autre, de se soutenir et surtout de ne plus être seul ! Mais c’est toi que j’aime ! Je ne veux pas te perdre, Je ne veux même pas te quitter mais j’ai fait la promesse de la retrouver où qu’elle soit et je dois aller la voir. Je dois partir et ça me brise le cœur parce que je ne sais pas si elle acceptera de me laisser partir et j’ai peur que tu ne veuilles plus de moi si je reviens. Quoi que je fasse, je suis piégé.

Je restais longtemps silencieuse puis je lui dis :

– je ne vais pas rester ici à t’attendre, Alex. J’ai beaucoup de choses à faire et à découvrir. Il faut que tu partes ? Très bien, vas-y, tu es libre ! Tu ne me dois rien, tu ne m’as rien promis ! Tu as une autre femme qui t’attend ailleurs et tu dois aller la retrouver, je comprends.

– non, tu ne comprends rien : je dois y aller mais je ne le veux pas ! Il faut que je le fasse, c’est différent. Mais ce que je veux par dessus tout c’est revenir ici et reprendre ma vie avec toi parce que c’est avec toi que je veux fonder une famille, que je veux vieillir et que je veux mourir. Promets moi que tu m’attendras…non, je comprends que tu ne puisses pas me promettre ça…promets moi que tu ne me remplaceras pas tout de suite. Je t’en, supplie Zellana, promets le moi !

– je n’ai pas l’intention de le faire, Alex, répondis-je d’un ton sec. Je ne saute pas sur tous les hommes que je rencontre. Je t’ai aimé profondément, je ne pensais pas aimer quelqu’un ainsi, mais maintenant tu t’en vas, alors fais le vite. Je vais aller voir Orep et à mon retour tu ne seras plus là !

Je descendis les escaliers quatre à quatre pour cacher les larmes qui ruisselaient sur mon visage et je couru le long de la plage pour me réfugier dans une petite crique d’où l’on ne pouvait me voir. Je ne voulais parler à personne. Je ne voulais plus voir personne. Je rêvais de disparaitre loin du village, loin d’Alex.

 A la tombée de la nuit, je sortis de ma cachette et remontais à la maison. Elle était vide. Alex avait emporté une partie de ses affaires et rangé les autres dans une caisse sur laquelle il avait laissé un mot : « Je te confie ce qui reste de ma vie. Je t’aime. Alex ». Je la poussais dans un coin pour ne plus la voir et je m’installais sur la véranda pour contempler les baveaux qui stationnaient en groupe serré à quelques encablures de la plage. Rien n’était fini, je le savais mais la perte d’Alex laissait un tel vide que je ne savais pas si j’y survivrais. J’avais fondé tant d’espoir sur cette relation. J’avais espéré une vie nouvelle, une deuxième chance et je croyais l’avoir eu, mais il n’en était rien. Tout m’était retiré à nouveau et je me retrouvais seule.

Je ne pouvais attendre le retour hypothétique d’Alex. Je devais aller de l’avant. J’avais un village à diriger, une vie à reconstruire, un continent à découvrir, et par-dessus tout, je voulais anéantir les membres du gouvernement qui avaient tué les nôtres sans raisons.

Si je devais mener un seul combat pour Matria et si je devais sacrifier ma vie, ce serait pour cela.

 

Fin du Tome 1

 

Registre du village

Première Page

Martial et Zoléa : Electrotechnicien de formation, il gère l’atelier de réparation des machines du village et entretien les ordinateurs. Elle est couturière de métier. Elle tient l’atelier de tissage et de couture du village.

Martial et Serarpi ; Electrotechnicien de formation, il gère l’atelier de réparation des machines du village et entretien les ordinateurs. Ingénieur informatique, elle tenait la serre horticole avant de gérer les ordinateurs installés par Martial.

Martial a des Jumeaux, Mars et Zoé, avec Zoléa son ex épouse.

Recensement 2         

                                                        

Deuxième Page

Zoléa, couturière, vit seule.

– Enfants : Marset Zoé, nés le 12° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1. (Père : Martial).

Recensement 3  

                                                     

Troisième Page

Nuncio et Daïa : Gardes du gouvernement ; Ils assurent la protection du village. Nuncio s’occupe des animaux.

Nuncioetgentiane : Palefrenier ; boulangère ;

Nuncio : décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Fils : Tibère, né le 292° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3 – 2 

                                                 

Quatrième Page

Solion et Mafalda : infirmier ; médecin général ; ils tiennent le dispensaire et l’hôpital du village.

Fille : Octa, née le 285° jour de la deuxième saison de l’an 1.

Recensement 3  

                                                     

Cinquième Page

Copland et Tamina : instituteur, puéricultrice. Il se prépare à ouvrir l’école. Tamina a ouvert une crèche et une nursery pour aider les jeunes mamans.

– Fils : Saran, né le 56 ° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3 

                                                      

Sixième Page

Amozzo et Julianne : garde du gouvernement ; il s’occupe des animaux. Julianne tient le magasin de denrées alimentaires et cuisine pour les repas collectifs.

– Fils : Mojji, né le 53° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1

Recensement 3

 

Septième Page

Serarpi et Bodal : ingénieur informatique, elle tenait la serre horticole avant de gérer les ord inateurs installés par Martial.

Bodal,géologue de formation, fait des recherches sur Matria. vit seul.

Bodal : décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Recensement1 – 0                                                  

 

Huitième Page

Sorel et Orep : ouvriers : il a participé à la construction des vaisseaux ; il est à la retraite. Orep aide pendant les récoltes ; elle collectionne les coquillages et observe l’océan.

Sorel : décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Recensement 2 – 1                                                  

 

Neuvième Page

Joshua et Zellana : ingénieur agronome ; ingénieur architecte et maître d’œuvre. Il s’occupe des cultures et de la serre. Elle conçoit le village et les bâtiments ; nommée responsable du village. Chef du village.

Joshuaet Daïa. Ingénieur agronome ; Il s’occupe des cultures et de la serre. Ouvrière agricole

Fille : Menaïa, née le 85° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 2 3                                                       

Dixième Page

Sotomayor et Suriel : ouvriers de formation ; il fait des recherches géologiques avec Bodal. Elle travaille dans l’atelier de couture de Zoléa.

Sotomayor vit seul ; ouvrier de formation ; il fait des recherches géologiques avec Bodal.

Recensement 1                                                       

 

Onzième Page

Suriel vit chez Zoléa.

– Fille : Maneva, née le 47° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1. (Père inconnu)

Recensement 2                                                       

 

Douzième Page

Kompur et Gentiane : astrophysicien, astronome ; il est boulanger ; elle tient la boulangerie.

Gentiane vit avec Nuncio.

Kompur vit seul ; astrophysicien, astronome ; il est boulanger ;

Recensement 1                                                       

 

Treizième Page

Aram et Flavy : Vétérinaire de formation ; il soigne les animaux et s’occupe de l’abatage du bétail pour la boucherie. Flavy, infirmière et sage femme de formation ; elle dispense les cours de préparation à l’accouchement et assiste Mafalda lors des naissances.

Fils : Arfyné le 266° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3

 

Quatorzième Page

Sofram et Parmaya : gardes du gouvernement. Ils s’occupent des cultures et des animaux.

Fils : Calderan, né le 15° jour de la saison d’été de la 1.

Recensement 3

                                                       

Quinzième Page

Kalder et Mésange : garde du gouvernement ; ouvrière en micromécanique. Ils s’occupent des cultures.

Fille : Ithis, née le 185° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3 

                                                      

Seizième Page

Guilibathet valerianne, ouvriers de formation ; il gère les stocks de matériaux ; elle s’occupe des cultures et des animaux ;

Fils : Anthéaon, né le 136° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3  

                                                     

Dix-septième Page

Mangwan et Selfy ; ingénieur en télécommunication, ouvrier agricole ; ingénieur en mécanique ; femme au foyer.

Selfy : décédée le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Recensement 2 – 1                                                  

 

Dix-huitième Page

Strom etFolia ; Pilote de vaisseau en second ; ingénieur en technique des matériaux ; chargé de la construction dans le village.

Fille : Soledad, née le 253° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Dix neuvième Page

Mayok et Hebraï ; ouvrier mécanicien ; ouvrière mécanicienne ; ouvriers agricoles.

Fils : Maputut né le 235° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

vingtième Page

FluonetSomaya ; forgeron ; orfèvre.

Fluon : décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Fille : Sakatan, née le 9° jour la saison d’été de l’an 1.

Recensement 3 – 2                                                  

 

vingtième et unième Page

Stepan et octavia ; dentiste ; assistante dentaire ;

Fille : Kannine, née le 275° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3

 

Vingt deuxième Page

Ribeun et Collusa ; Maitre verrier ; ingénieur coloriste à la retraite.

Supervise la fabrique de verre du village.

Recensement 2

                                                                             

Vingt troisième Page

Dalloc et itrish ; Menuisier ; ébéniste ;

Fils : Mauricio né le 277 ° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Dalloc : décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Recensement 3– 2                                                  

 

Vingt quatrième Page

Boguset Impita ; bucheron ; ébéniste ;

Fille : Nadège, née le 25° jour de la saison d’été de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Vingt cinquième Page

Pendal et Sazza ; Menuisiers ;

Fille : Matreza, née le 322° jour de la saison d’été de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Vingt sixième Page

Compiègne et Lucia ; Electriciens ;

Fille : colchique, née le 46° jour de la troisième saison d’été de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Vingt septième Page

Séraphin et Imelda : plombier, sourcière.

Fils : Olymp, né le 112° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Vingt huitième Page

Opholionet Stick ; Ingénieur hydraulique ; piscicultrice.

Fils : Viorel, né le 125° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Vingt neuvième Page

Malterre et Sterne ; ingénieur dans les chantiers navals ; ingénieur en technique des matériaux.

Fille : Colibris, née le 138° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Trentième Page

Piccolo et Lumina ; Ingénieur en Mathématiques, Laborantine. Il aide martial et Serarpi ; elle tient le laboratoire d’analyse de l’hôpital.

Fils : Pamalou, né le 322° jour de la saison de printemps de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Trente et unième Page

Luccioet Cassandre ; ouvriers en métallurgie.

Fille : Guapa, née le 58° jour de la troisième saison d’été de l’an 1.

Recensement 3

 

 

Trente deuxième Page

Mohair et Colombia ; Ingénieurs généticiens ;

Fille : Louppita, née le 46° jour de la troisième saison d’été de l’an 1.

Recensement 3                                                       

 

Trente troisième Page

 Alexeï et Zellana ;  archiviste de formation ; arrivé sur Matria avec la huitième vague de colonisation. Arrivé au village le 69° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1.

Architecte. Chef du Village.

Recensement 2  1                                                        

 

Trente quatrième Page

Sobia Zablonski, présidente de l’humanité ; arrivée au village le 48° jour de la deuxième saison de l’an 1.

Vit avec Kompur.  Boulanger.

Recensement 1                                                       

 

Registre des décès

Nuncio ; Décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Bodal ; Décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Sorel ; Décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Selfy, Décédée le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Dalloc ; Décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Fluon ; Décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

 

 

Registre des naissances :

1 et 2 – En ce 12° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, sont nés vivants, l’enfant Mars  et l’enfant Zoé, fils et fille de Martial, ingénieur électrotechnicien et Zoléa, couturière.

 

3 – En ce 47° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, est née vivante l’enfant Maneva, fille de Suriel, couturière ; de père inconnu.

 

4 – En ce 53° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, est né vivant l’enfant Mojji, fils d’Amozzo, palefrenier et de Julianne, cuisinière.

 

5 – En ce 56° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, est né vivant l’enfant Saran, fils de Copland, instituteur ; et Tamina puéricultrice.

 

6 – En ce 85° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivante l’enfant Menaïa, fille de Joshua, ingénieur agronome et de Daïa, ouvrière agricole.

 

7 – En ce 136° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, est né vivant l’enfant Anthéaon, fils de Guilibath, gestionnaire des stocks de matériaux et valerianne, ouvrière agricole. 

 

8 – En ce 185° jour de la deuxième saison de printemps de l’an 1, est née vivante l’enfant Ithis, fille de Kalder, ouvrier agricole et Mésange, ouvrière agricole.

 

9 – En ce 112° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Olymp, fils de Séraphin etImelda, plombier, sourcière

 

10 – En ce 125° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Viorel, fils d’Opholion etStick, ingénieur hydraulique, piscicultrice

 

 11 – En ce 138° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivante l’enfant Colibris, fille de Malterre etSterne, Ingénieur en mathématiques ; Laborantine.

 

 12 – En ce 235° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Maputut, fils de Mayok etHebraï, ouvriers agricoles.

 

13 – En ce 253° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivante l’enfant Soledad, fille de Strom et Folia, chargé de la construction dans le village.

 

14 – En ce 266° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Arfy, fils de Aram et Flavy, vétérinaire ; infirmière sage-femme.

 

15 – En ce 275° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivante l’enfant Kannine, fille de Stepan et octavia ; dentiste ; assistante dentaire ;

 

16 – En ce 277 ° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Mauricio, fils de Dalloc et itrish ; Menuisier ; ébéniste ;

Père décédé le 264 ° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

 

17 – En ce 285° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivante l’enfant Octa, fille de Solion et Mafalda ; infirmier ; médecin général ; 

 

18 – En ce 292° jour de la saison de printemps de l’an 1 est né vivant l’enfant Tibère, fils de Nuncio et gentiane : Palefrenier ; boulangère ;

Père décédé le 264 ° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

 

19 – En ce 322° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivante l’enfant Matreza, fille de Pendal et Sazza ; Menuisiers ;

 

20 – En ce 322° jour de la saison de printemps de l’an 1 est née vivant l’enfant Pamalou, fils de Piccolo et Lumina ; technicien mécanique ; laborantine.

 

21 – En ce 9° jour de la saison d’été de l’an 1 est née vivante l’enfant Sakatan, fille de Fluonet Somaya ; forgeron ; orfèvre.

Père décédé le 264 ° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

 

 22 – En ce 15° jour de la saison d’été de l’an 1 est né vivant l’enfant Calderan, fils de Sofram et Parmaya : gardes du gouvernement.

 

23 – En ce 25° jour de la saison d’été de l’an 1 est née vivante l’enfant Nadège, fille de Bogus et Impita ; bucheron ; ébéniste ;

 

24 – En ce 46° jour de la saison d’été de l’an 1 est née vivante l’enfant Colchique, fille de Compiègne et Lucia ; Electriciens ;

 

25 – En ce 58° jour de la saison d’été de l’an 1 est née vivante Guapa, fille de Luccio et Cassandre ; ouvriers en métallurgie.

 

Membres du gouvernement

 

Chef du village : Zellana

Responsable des installations : Martial

Responsable de la surveillance informatique : Serarpi

Responsable des cultures : Joshua

Responsable de la sécurité du village : Nuncio ;décédé le 264° jour de la saison de printemps de l’an 1 durant la guerre des gardes.

Responsable de la qualité de la vie : Orep

Responsable de l’approvisionnement : Julianne

Responsable de la santé : Mafalda

Responsable de l’éducation et de la culture : Copland

Responsable de la sécurité du village :Amozzo

 

 

 

 

 

 

 

 

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