JE LE REGARDE – Chapitre 7

Chapitre 7

Je le regarde parler. Son refus est poli mais il reste inflexible. Aucun de mes arguments ne parvient à le faire changer d’avis. Jeff doit travailler et refuse de m’accorder cette journée ; ma seule journée de repos de la semaine !

Pourtant elle a plutôt bien commencé. Nous avons fait l’amour tendrement puis je me suis m’accordé enfin un vrai petit déjeuner copieux. J’ai tendance, depuis que j’ai rencontré Jeff, à oublier de manger. J’ai d’ailleurs perdu quelques kilos ce qui entache un peu les rondeurs qui me caractérisaient. Mais Jeff douche rapidement mon bel enthousiasme quand il m’explique qu’il a malheureusement beaucoup de travail en retard, et que même s’il profite de mes soirées au club pour abattre le plus de boulot possible, les derniers jours l’ont perturbés dans son rythme. Entre le voyage à paris et le déménagement qui l’a obligé à réorganiser son bureau, il a perdu un temps précieux. Il doit impérativement analyser tout une série de documents que son père vient de lui faire parvenir. Il me prévient qu’il en a vraisemblablement pour toute l’après midi et que la soirée ne sera pas de trop. Il me propose de prendre sa carte de crédit et d’aller faire les boutiques avec une copine. Je le remercie froidement et lui répond que j’ai ma propre carte et que je n’ai pas forcément envie d’aller faire du shopping pour le débarrasser de ma présence. Je pourrais aussi bien rester là et bouquiner tranquillement dans la chambre. Mais Jeff insiste et m’explique que me savoir dans la maison va l’empêcher de travailler.
– tu sais bien comment nous sommes ensemble Chloé, nous ne pouvons rester longtemps sans nous sauter dessus !
– oui je sais Jeff, mais je trouve dommage que notre relation se limite à notre sexualité ; même si elle est formidable ! J’ajoute, en le voyant froncer les sourcils. De plus, tu as oublié que je ne travaille pas ce soir ! C’est lundi, le club est fermé. J’aurai aimé que nous passions cette soirée tous les deux !
– mon amour, s’il te plait, juste pour aujourd’hui. Je sais que je n’arriverai pas à me concentrer si tu es là et je ne peux pas faire attendre mon père plus longtemps. Ce boulot doit impérativement être fini avant demain. Je te promets de faire aussi vite que possible et d’organiser mon planning au mieux dorénavant.
Il m’embrasse et sans plus un regard, retourne s’installer devant son ordinateur.
– la carte de crédit, ça tient toujours ?
– tiens, dit-il en la sortant de son portefeuille, elle est sans limite ; fais toi plaisir, et fais plaisir à ton amie ou tes amies…décore la maison…Et il se replonge dans ses documents après m’avoir donné le code.
Je tourne un moment en rond à l’étage, prend une douche, enfile des vêtements au hasard, puis me décide à appeler la seule amie que j’ai : Vanessa. Je lui propose de me rejoindre en ville pour faire les magasins et quand je lui explique les conditions, elle explose de rire et me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps pour l’appeler. Nous nous retrouvons sur la croisette d’où Vanessa, qui connait bien la ville, m’emmène dans les boutiques de modes les plus chics. Nous nous amusons à essayer toutes les vêtements qui nous plaisent et nous en retenons une bonne dizaine dans chaque magasin. La carte de crédit de Jeff fait des merveilles ; les achats sont emballés et un coursier est appelé pour les livrer à la villa.
– Allons à Nice, dit Vanessa. Il y a tout un tas de magasins dans lesquels je rêve d’entrer depuis longtemps ! Jeff a exigé que je prenne son gros 4×4. Rouler avec est un plaisir, mais le garer me pose quelques problèmes. Nous finissons par trouver un parking dans lequel nous le déposons et nous arpentons ensemble les boutiques du centre ville. Vanessa me propose de faire une pause au « Scotch Tea House » de la rue de Suisse où nous dégustons des scones au sirop d’érable en sirotant un thé épicé conseillé par le serveur. Puis elle m’emmène dans différentes boutiques de luxe où elle choisit pour nous deux, de superbes chemisiers, des robes, des pantalons et des chaussures. Un passage chez un maroquinier célèbre où je lui offre un sac dont elle rêve depuis longtemps ; un détour par les boutiques pour hommes de la rue Paradis dans lesquels j’habille Jeff de Tee-shirt, chemises, polos et pull. Puis une longue pause dans une minuscule mais ravissante boutique de lingerie. Vanessa m’y choisit, experte, différents modèles de soutien gorge, string, body, nuisettes, porte-jarretelles… Ses yeux pétillent de plaisir à la perspective des ses accessoires colorés et soyeux dont certains sont aussi extravagants que ceux que Jeff m’a offert à Paris. Encombrées de paquets de toutes tailles nous peinons à continuer mais je l’emmène tout de même chez un chausseur que j’apprécie, et nous nous amusons à essayer des sandales griffées. J’en offre plusieurs paires à Vanessa et me paie le luxe d’une paire de boots cloutés que Jeff désapprouverait probablement s’il était là, car elles ressemblent à des bottes de motard. Nous repassons au parking pour déposer nos achats qui débordent du coffre de la voiture, puis Vanessa me propose d’aller manger dans un restaurant très couru, dans le vieux-Nice.
– viens dit-elle, je suis sure qu’on nous laissera entrer avec le sésame de Jeff !
Nous nous retrouvons devant le restaurant qui, pour des raisons que j’ignore, n’affiche aucune carte. Des rideaux drapés masquent les fenêtres, assurant une parfaite tranquillité aux dineurs attablés à l’intérieur. Un cordon de sécurité en velours rouge et des plantes en pot scellent le trottoir, permettant la même quiétude aux fumeurs qui choisissent de manger dehors. De grandes sculptures colorées bornent les tables. Leur rouge luisant donne une touche moderne à la décoration extérieure. Devant la porte, un colosse en costume noir nous masque la salle.
– Mesdames ? dit-il en nous détaillant des pieds à la tête.
– Nous n’avons pas de réservation mais nous venons de la part de Monsieur Vaucanson, dit Vanessa en extrayant la carte de crédit de mon sac. Elle l’agite sous le nez de l’homme qui s’incline et nous laisse passer. Nous sommes immédiatement prises en charge par un serveur obséquieux qui nous conduit à une table ronde, dans un angle de la salle. En regardant autour de nous je comprends la présence du vigile : un acteur français célèbre, natif de la région, est attablé avec des amis un peu plus loin et fait l’objet de toutes les attentions du personnel. Ses récentes récompenses dans le monde entier l’ont propulsé au firmament du box office. Vanessa se pâme et envisage d’aller l’aborder mais je lui enjoins de n’en rien faire et la menace de ne plus jamais sortir avec elle si elle ne cesse pas immédiatement de se tordre le cou pour le regarder. Nous mangeons calmement en discutant de nos divers achats. Vanessa est heureuse de ses vêtements, de son sac et de ses chaussures. Elle m’en remercie longuement. Cependant, elle est si attirée par les allée et venues de la salle que notre conversation décousue peine durant de longs moments. Elle finit tout de même par me raconter qu’elle travaille au club depuis huit ans et qu’elle commence à s’interroger sur son avenir ; elle ne pourra pas danser éternellement malgré la perfection actuelle de son corps et craint une reconversion difficile. Je découvre avec étonnement qu’elle est bien plus âgée qu’elle ne le parait puisqu’elle va bientôt avoir trente ans ; presque l’âge de Jeff ; Il formerait un joli couple ; peut-être bien mieux assorti que celui que nous formons Jeff et moi avec notre différence d’âge et mes velléités d’indépendance. Je suis sure que Vanessa accepterait volontiers de quitter son travail pour se consacrer à cet amant insatiable, s’il consent à la trainer tout autour de la planète et à la loger dans une villa de rêve ! Pourquoi je n’arrive pas à m’en satisfaire ? C’est le rêve de tellement de femmes ! Pourtant, même si j’en apprécie la facilité, cette vie ne saurait me combler. J’ai besoin d’autre chose ; j’ai besoin d’être active, d’être stimulée intellectuellement par un travail qui requerrait plus que d’être belle et de savoir porter un plateau chargé de boissons ! Mais, comme Vanessa, je n’ai pas terminé ma scolarité, je n’ai pas fait d’étude, et j’ai peu de chance, malgré mon jeune âge, de décrocher un emploi autre que serveuse. Au club, je suis plutôt bien payée, bien plus que la plupart des filles de mon âge. Cela tient à la personnalité de Monsieur Simon qui préfère des filles triées sur le volet, qui ne lui feront pas faux bond et qui respecteront les règles qu’ils posent, autant qu’à l’activité particulière du club qui dépasse allègrement les limites de la légalité en offrant les services sexuels de jeunes femmes. J’en suis là de mes réflexions quand Vanessa baille bruyamment, me ramenant à la réalité. Elle s’ennuie ; le groupe est parti et la salle, bien qu’entièrement remplie, n’offre plus d’intérêt à ses yeux. Nous sortons dans la fraicheur de la nuit après avoir réglé une addition astronomique. Merci Jeff !
Vanessa propose une séance de cinéma, un pot dans une boite assez proche, mais j’ai espoir de voir Jeff un moment s’il a fini de travailler. Nous décidons de rentrer à la villa où je lui propose d’entreposer tout ce qu’elle ne pourra pas prendre chez elle car son placard est tout aussi petit que son appartement. La maison est calme et silencieuse. Seuls les petits cliquetis des touches du clavier de l’ordinateur viennent rompre la quiétude des lieux. Dans le hall, les paquets ont été livrés et nous attendent, parfaitement rangé, occupant une grande partie de l’espace ; leur alignement impeccable en rend le nombre encore plus impressionnant ! Nous montons discrètement à l’étage pour ne pas déranger Jeff qui travaille visiblement encore, et, après plusieurs allés et retours, nous décidons de ranger les vêtements de Vanessa dans une des chambres d’amis dont les dressings sont vides. Nous jetons tous les paquets sur le lit et en déversons le contenu. La pile est conséquente et nous commençons d’abord par en effectuer un tri méthodique pour départager ce qu’elle laisse de ce qu’elle emporte chez elle. Ensuite j’aide Vanessa à disposer les vêtements sur des cintres et dans des tiroirs prévus à cet effet. Elle passe en revue chacun de ses achats avec un plaisir évident. Elle pousse un petit cri d’étonnement en découvrant le présentoir à chaussure formés de casiers, chacun muni d’une petite lampe encastrée qui les éclaire comme des bijoux dans une vitrine.
La lingerie est remise dans un sac que Vanessa compte emmener, ainsi que quelques vêtements de saison qu’elle pourra ranger chez elle. Puis, nous nous employons à ranger mes achats dans mon dressing déjà bien garni. Je pose soigneusement les vêtements de Jeff sur la bergère de la chambre afin qu’il les voit en entrant.
La lingerie pose problème car les tiroirs sont pleins. Entre mes récents achats et ceux que Jeff m’a offert, la place manque. Je décide finalement d’annexer quelques tiroirs de Jeff, pour l’heure, inoccupés. Vanessa sort d’un sac un déshabillé en voile pêche, assorti d’une guêpière et d’une petite culotte délicieusement ornée de dentelle.
– Essayes la pour moi, s’il te plait, Je suis sure que tu seras splendide dedans !
Pour lui faire plaisir, mais aussi parce que la proposition m’excite immédiatement sans que je puisse réfréner cette pulsion, je me déshabille rapidement et enfile l’ensemble. Vanessa m’aide à agrafer la guêpière dont les lacets, placés dans le dos, me sont inaccessibles. Je me contemple un moment dans l’immense miroir. La couleur me va vraiment bien et la coupe souligne la finesse de ma taille et rehausse ma poitrine en la faisant bomber. Vanessa ajuste délicatement les balconnets puis la ceinture de la culotte pour qu’elle vienne se placer exactement à la lisière de la guêpière dont les porte-jarretelles se balancent dans le vide faute de bas. Je pourrais en mettre ; l’idée me traverse l’esprit mais avec elle vient une question qui me stoppe net : pour qui suis-je en train de me parer ainsi ?
Vanessa m’aide à enfiler le déshabillé qui se noue comme un kimono. Il recouvre tout juste mes fesses. Dans cette lingerie de luxe, je me sens sensuelle et une envie de faire l’amour m’étreint le bas-ventre. Les doux gestes de Vanessa exacerbent cette sensation de brûlure. Elle me regarde un moment comme si elle contemplait une œuvre d’art, puis pousse un petit soupir :
– tu es splendide, Chloé ; si ton mec n’apprécie pas, tu sais où me trouver !
Nous sommes tellement absorbées par mon reflet dans la glace que nous n’entendons pas Jeff arriver. Nous sursautons quand il nous dit de sa voix suave :
– Il apprécie, ne t’inquiète pas, il apprécie ! Moi qui étais juste venu vous dire bonsoir, je crois que je vais m’attarder un peu ; ajoute-t-il ; J’ai eu une longue journée de travail et ce charmant spectacle me réjouit ! conclut-il en s’approchant et en tournant autour de moi à plusieurs reprises. Je me sens comme un mannequin dans une vitrine et mon excitation monte d’un cran. Son observation terminé, il m’enlace et m’embrassant tendrement dans la nuque ; rajoute :
– Chloé, je ne peux pas résister ! C’est une tentation sublime ! Une torture pour le regard si je ne peux y toucher !
Il caresse délicatement mon dos, laissant descendre ses doigts sur les lacets qui m’enserrent, puis glissant ses mains sous le déshabillé, palpe mes fesses à travers le tissu. Sa bouche devient pressante. Sa langue s’insinue et trouve la mienne qui l’accueille avec ferveur. Les sous-vêtements ajustés et les caresses déguisées de Vanessa ont excité mes sens et Jeff semble tomber du ciel pour répondre à la brulure qui embrase mon sexe. Il me contourne et me plaque contre lui ; sa bouche se déplace et vient enrober mes aréoles à travers le tissu élastique. Son contact les durcit et elles se dressent immédiatement, tendues et offertes. Il m’entraine sur le lit en me tirant par la main et m’y fait chavirer. Son corps allongé sur le mien s’agite fébrilement. Je sens son sexe dur contre mon entrejambe et le besoin augmente. Ses mains courent sur mon corps, tentant sans succès de se frayer un passage sous le corset serré ; elles se rabattent sur mes fesses qu’elles malaxent avec ardeur pendant que le sexe, que j’ai extrait de la ceinture du jogging, pointe vers moi, prêt à me pénétrer. Mais Jeff s’interrompt soudain. Il vient de se d’apercevoir Vanessa qui s’est approchée, hésitante, pour nous regarder. D’un geste de la main il l’invite à nous rejoindre Elle me regarde, interrogative ; Je ne sais que lui dire. Notre récente aventure avec Mylène n’a pas été sans conséquence, et j’appréhende la réaction de Jeff ; j’espère aussi que Vanessa ne parlera pas de notre incartade sous la douche. Dans l’immédiat je suis obligée de les laisser décider. Je m’autorise cependant une question :
– tu es sûr de ce que tu fais ? Tu ne me reprocheras pas plus tard d’avoir cédé trop facilement ?
– je te jure que ça n’arrivera pas ; nous sommes tous les deux d’accord pour faire ça ! Nous le partageons ensemble ! Si tu le veux, je le veux !
– non ! Si TU le veux, je suis d’accord !
– comme tu veux…
Jeff a l’air déterminé et Vanessa ne semble pas mal à l’aise. Elle quête juste mon approbation ; alors je lui tends la main et elle vient s’assoir au bord du lit. Je me redresse et l’embrasse délicatement au coin des lèvres qui s’ouvrent rapidement ; je suçote sa langue rose et douce, et Vanessa gémit. Enhardie par sa réaction et la visible approbation de Jeff, je l’embrasse alors plus résolument. Nos bouches se retrouvent, comme si elles ne s’étaient pas quittées depuis leur dernier baiser dans la douche.
Jeff profite de ce moment d’intimité pour se déshabiller rapidement. Le voir nu devant Vanessa me dérange un peu ; il me vient soudain à l’esprit qu’il a déjà vécu des situations similaires et cette pensée me déplait. Vanessa se détache de moi et me regardant droit dans les yeux, laisse tomber un à un ses vêtements, ne gardant que son string bleu pâle à travers lequel je vois distinctement sa fente bombée. Jeff reprend possession de ma bouche, mais fait courir ses mains sur le corps de Vanessa qui le laisse faire. Il la regarde droit dans les yeux et commence à lui caresser la poitrine en tournant délicatement autour de ses tétons bruns. Vanessa à des mamelons particulièrement larges qui se dresse en une boule dure quand elle est excitée, ce qui les rend facile à stimuler. Jeff les sent durcir et approche sa bouche pour les sucer mais Vanessa le repousse doucement et se tournant vers moi, commence à palper mes seins de la paume. Le contact est électrique et je me cambre sous la caresse. Son corps se rapproche du mien et nous nous embrassons à nouveau de plus en plus goulument. Nous sommes allongées l’une contre l’autre et nos corps se frottent, nos seins s’écrasent, nos sexes se rapprochent. Jeff nous contemple un moment, laissant monter notre excitation et notre plaisir visible, mais il n’aime pas rester longtemps spectateur. Il s’allonge derrière moi, posant ses mains sur mon corps qu’il caresse. Puis il passe une main derrière la nuque de Vanessa et interrompant notre long baiser, cherche sa bouche pour y coller la sienne. Cette fois ci, elle le laisse faire. Je les regarde ; leurs bouches s’agitent, pleines de leurs langues. C’est étrange de le voir ainsi embrasser une autre femme ; mais que doit-il penser de la facilité déconcertante avec laquelle j’ai répondu aux caresses de Vanessa ? Décidant de ne pas rester inactive malgré les caresses prodiguées, je me penche légèrement et happe un téton de Vanessa qui gémis à mon contact ; je tête fortement la boule dure et ronde. Elle emplie ma bouche comme un petit gland. Sa présence est délicieuse. Le sexe de Jeff bat dans mon dos et je le sens pressant contre mes fesses. Je ferme les yeux ; Des mains dégagent mes seins des balconnets, les libérant enfin. Ils sont malaxés, titillés, sans que je ne sache plus qui me touche. Mon déshabillé est presque arraché par une main un peu trop pressée, puis ma guêpière est délacée délicatement ; œillet après œillet, le lacet se détend et l’entrave disparait ; mon string descend ensuite le long de mes jambes. J’ai la sensation que tout mon corps est investit par des bouches et des mains curieuses et avides. Une langue court le long de mon ventre et vient lécher les bords de ma vulve en feu. Je me cambre à nouveau, écartant légèrement les cuisses, permettant ainsi à la langue de s’insinuer plus profondément dans mon sexe. Je ne veux pas savoir à qui appartient celle qui suce mes seins ni celle qui écarte mes grandes lèvres pour atteindre mon clitoris. Tendant les mains de part et d’autre, je trouve la queue dressée de Jeff et la dentelle du string de Vanessa. J’attrape la première que je commence à branler lentement ; de l’autre main, je caresse la vulve de Vanessa, puis, tentant de garder le rythme, j’insinue un doigt dans la fente qui s’ouvre, mouillée. Je remonte jusqu’au bouton déjà dur et tendu et vanessa frémit sous la caresse. Jeff se dégage de ma main et la langue qui fouillait mon sexe s’arrête. J’ouvre les yeux. Le visage de vanessa est près du mien, sa bouche luisante, tandis que Jeff pompe les pointes de mes seins excités. Nos yeux se rencontrent et il se détache de ma poitrine pour m’embrasser ; Dans un mouvement rapide, il s’installe entre mes jambes, et se tenant à bout de bras, me pénètre doucement. La lente entrée de sa verge me procure un plaisir si vif que je pousse un cri qui se répercute dans la bouche de Vanessa dont les lèvres odorantes se sont posées sur les miennes. Je laisse Jeff aller et venir un moment, livrée entièrement au plaisir de ce sexe qui me remplit, mais l’orgasme est très proche et il est trop tôt pour jouir ; je ne veux pas jouir seule. Jeff n’est pas prêt et personne ne s’occupe de Vanessa. Je me tortille pour me dégager du torse de Jeff et glisse ma tête entre les jambes de ma compagne qui se redresse pour m’accueillir. Jeff me regarde faire sans rien dire ; peut-être s’imaginait-il que je n’oserai pas recommencer ? Moi non plus je le l’imaginais pas avant d’avoir vu la chatte rose et lisse de Vanessa offerte comme une fleur fraiche ; et fourrer ma langue à l’intérieur devant Jeff me procure autant de gêne que d’excitation. A cet instant précis, je préfèrerai presque la langue de l’une à la verge de l’autre. J’écarte les grandes lèvres et trouve le clitoris de mon amie. A ce contact, elle se cambre, propulsant ses seins vers Jeff qui saisit un téton dans sa bouche et l’y maintient comme s’il le mâchouillait. Il reprend ses coups de reins, y mettant beaucoup plus de puissance, pendant que de ma langue, je lèche le bouton rose de Vanessa qui gémit bruyamment au rythme de mes succions. Le plaisir monte vite. Les gémissements et les cris de mes amants décuplent mon m’excitation. Je sens Vanessa partir la première ; elle jouit dans ma bouche en longs spasmes vulvaires ; ma langue continue à la fouiller pendant que mon orgasme monte au rythme des coups de boutoir de Jeff qui me ramone maintenant puissamment. Nous jouissons ensemble, provocant un nouvel orgasme chez Vanessa que je n’ai pas lâchée. Je crie dans son sexe, pendant que Jeff et vanessa explosent. Elle pousse de longs cris stridents au rythme de ses contractions et Jeff éjacule longuement sans cesser de m’astiquer, prolongeant le plus longtemps possible notre plaisir commun. Puis vanessa s’affaisse sur le lit à mes coté et se lovant contre moi, m’embrasse tendrement. Jeff, se laisse tomber sur moi et nos trois bouches se rejoignent un moment, emmêlant nos langues dans une tendre caresse. Jeff est le premier à prendre la parole :
– sacrée prestation, les filles ! J’avoue que je ne m’attendais pas à ça mais j’ai apprécié, toi aussi Chloé il m’a semblé ?
Je distingue une pointe de défi dans sa voix mais je décide de ne pas y répondre. J’aime trop Jeff pour lui sortir une de mes répliques acerbes. Au lieu de cela je l’enlace et lui pose un baiser plein d’amour sur les lèvres.
– Oui, mon amour ; c’était plutôt inattendu mais c’était vraiment bon !
Vanessa grogne à mes côtés. Elle se tortille légèrement comme si elle n’était pas reput. Jeff la regarde puis pose une main sur sa hanche et la bascule sur le dos. Elle le laisse faire. Il glisse sa main entre ses jambes et je la vois fermer les yeux. Je m’approche de son visage et l’embrasse tendrement. La main de Jeff, précise et efficace tourne autour de son clitoris, le malaxant avec dextérité. Vanessa gémit doucement sous la caresse. Il laisse un moment monter son plaisir. Je le sens durcir en moi et m’apprête à l’accompagner dans ses mouvements, mais il se détache de mon corps et bascule sur Vanessa. Ses yeux cherchent les miens. Il semble hésiter, comme si l’acte risquait d’avoir des conséquences qu’il ne mesurait pas. J’évite son regard ; je ne sais plus ce que je veux. Je vois mal comment je pourrais lui demander de ne pas baiser mon amie alors que je viens moi-même de la faire jouir. Mais quand sa verge effleure le vagin de Vanessa, celle-ci rue violement, l’éjectant loin d’elle.
– Ah non, ça jamais ! dit-elle en colère, tu n’as pas compris que je suis lesbienne ? Je n’ai accepté de faire l’amour avec vous que pour Chloé ! Aucun homme ne m’a jamais baisée sans me payer et tu n’es pas un client ! Tu es son mec !
Elle se lève furieuse, attrape ses vêtements et disparait dans la salle de bain. Je regarde Jeff qui n’en revient pas ; je l’embrasse et me lève ;
– je vais voir comment elle va.
J’ai enfilé mon kimono qui ne cache malheureusement rien de mon corps ; ce que je regrette en cet instant car je ne voudrais pas que Vanessa prenne cela pour une nouvelle provocation de ma part. Elle est assisse dans le fauteuil et pleure sans bruit. Les larmes roulent sur ses joues. Je la serre contre moi et la console comme je peux.
– je n’aurais jamais du me laisser entrainer dans votre histoire, dit-elle, mais je pensais que le plaisir d’être avec toi me ferai oublier sa présence. Les hommes ne peuvent pas s’empêcher de mettre leur queue partout ! C’est plus fort qu’eux ! Dès qu’il voit une chatte disponible, il faut qu’ils y aillent. Je ne peux pas, Chloé, ça me dégoute ; les sentir en moi, c’est un supplice ! Leur contact, leur odeur. Le gout de leur bite dans ma bouche ; comment fais tu ? Je sais que tu aimes faire l’amour avec moi ! Tu viens encore de me le prouver, et j’aurai adoré te faire jouir comme l’autre fois. J’aurai voulu que ce soit moi qui te donne du plaisir et pas lui ! Il faut que je m’en aille, je dis n’importe quoi ! Merci pour cette journée, et merci de m’avoir fait l’amour ajoute-t-elle plus tendrement ; il n’y a qu’avec toi que c’est aussi bon !
Puis elle enfile rapidement ses vêtements et j’ai à peine le temps de retourner dans la chambre que j’entends la porte d’entrée claquer. Jeff me regarde durement.
– c’était quoi ce plan, Chloé ? Vous avez déjà fait l’amour ensemble toute les deux ? Répond moi ! crie t-il, face à mon silence buté.
– oui, une fois, il y a longtemps ! J’ai essayé pour savoir ce que ça faisait ; c’était bien, mais je ne suis pas attirée par les femmes, je te l’ai déjà dit ! Et puis d’ailleurs la question n’est pas là, je t’aime toi et seulement toi, alors arrêtons cette dispute stupide, elle n’a pas lieu d’être !
– oh que si ! Je ne suis pas d’accord pour en terminer comme ça. Tu invites à la maison une femme que tu as déjà baisée, et tu voudrais que je ne dise rien ? Qu’est-ce que vous avez foutu toute cette après midi ? Comment je peux te faire confiance après ça ?
– mais de quoi tu parles ? Cette après midi nous avons fait les magasins comme tu me l’avais demandé ! Je te rappelle que c’est toi qui es venu nous chercher dans le dressing. Vanessa allait tranquillement repartir chez elle et nous aurions fait l’amour tous les deux après son départ !
– ce n’est pas l’impression que j’ai eu en vous voyant tout à l’heure ; elle te mangeait du regard et tu t’offrais à elle sans aucune pudeur !
– merde, Jeff, tu gâche tout ! Ne me dis pas que tu n’as jamais fais l’amour avec deux femmes ? Et qui sait d’ailleurs, avec beaucoup plus de monde, si je me fie à ce que tu m’as raconté de ta vie ! C’est un faux procès que tu me fais là, c’est de la jalousie pure ! Je peux la comprendre, mais méfie toi qu’elle ne t’amène pas à dire des choses que tu regretterais !
Jeff se calme un peu ; mes arguments ont dû le toucher ; mais il ne peut s’empêcher d’ajouter :
– c’est vrai Chloé, j’ai eu une vie dissolue ! Mais c’était avant de te connaitre ; et pour répondre à ta question : j’ai déjà fait l’amour avec plusieurs femmes en même temps, mais jamais avec une dont j’étais fou amoureux !
– Jeff, je te promets que cela ne se reproduira plus ! Je n’aime pas Vanessa, elle le sait ! Je ne peux rien faire pour l’empêcher d’être amoureuse de moi, mais je ne l’encourage pas et j’espère qu’elle rencontrera quelqu’un qui la détournera de moi rapidement.
– mais tu travailles avec elle tout les soirs, tu la vois nue ! Vous pouvez faire ce que vous voulez sans que je n’en sache rien !
– ça n’arrivera pas Jeff, je te le jure, je t’aime, je n’aime que toi ; je crois te l’avoir déjà prouvé ! lui dis-je en le serrant contre moi. J’enfoui son visage entre mes seins et le berce doucement, espérant qu’il se calme. Mais il lève les yeux vers moi, se redresse et me dit en attrapant durement mon bras :
– tu me le jure, tu n’es qu’à moi ? Pour toujours Chloé ?
Il me tord le bras et le rabattant dans le dos, me force à m’incliner en avant. Il se glisse rapidement derrière moi et me pénètre brutalement sans me lâcher. Je suis tombée la tête en bas et mon visage frotte contre le matelas au rythme de son sexe qui me martèle. J’ai mal à l’épaule, j’ai mal au bras ; Jeff répète sans cesse :
– tu es à moi ! Tu es à moi !… Comme une litanie incantatoire. Je geins sous la violence de ses coups qui ne semble pas vouloir s’arrêter.
– Jeff, tu me fais mal !
– tu m’as fait mal aussi ! Crie t-il dans mon dos ; tu m’as blessé ! Tu m’as trompé ! Son sexe dur me laboure le vagin et la douleur me fait pleurer mais Jeff ne s’arrête pas. Il a lâché mon bras et s’agrippe à mes hanches comme un noyé à un radeau. Il crie violement à chaque coup de rein, entre souffrance et plaisir, et fini par éjaculer dans un orgasme bref et violent qui secoue tout son corps ; puis il s’effondre sur le lit. Dès qu’il me libère, je cours m’enfermer dans la salle de bain. Les sanglots montent immédiatement, violents, irrépressibles. J’aimerai faire le vide dans ma tête et oublier la douleur dans mon ventre, mais je n’y parviens pas. Je suis totalement perdue. Mes sentiments pour Jeff sont si forts que je ne comprends pas qu’il ne sente pas à quel point je l’aime ; en parallèle, mon attirance pour Vanessa, même si elle n’est que physique, est bien réelle. Je ne me suis jamais senti aussi confuse et embrouillée jusqu’à présent et je ne sais comment mettre un terme à ce tourbillon de pensées et de sentiments contradictoires. Peu après, j’entends Jeff taper à la porte ; d’abord doucement puis de plus en plus fort. Il tambourine un moment en m’enjoignant d’ouvrir la porte et de lui pardonner ; mais je ne veux pas le voir. Il crie :
– pardon Chloé, pardon !
J’ouvre les robinets de la baignoire pour noyer le bruit de ses poings sur le bois et me laisse tomber dans un bain brulant qui m’engourdi légèrement. Je reste longtemps dans l’eau, jusqu’à ce que mes doigts deviennent roses et fripés. Jeff a dû renoncer car je ne l’entends plus. Je me savonne longuement pour essayer de chasser les mauvais souvenirs ; J’essaie de faire le vide dans ma tête, mais des visions de nos récents ébats reviennent sans cesse. L’eau m’a tout de même apaisée ; je dois prendre une décision ! Je ne vais pas passer ma vie dans cette salle de bain pour éviter d’affronter Jeff. Soudain mes pensées s’organisent ; la décision semble évidente : je ne m’approcherai plus de Vanessa ; d’abord parce que j’aime trop Jeff pour le perdre, et parce que cela me permettra de ne plus céder à la tentation. Sur ces bonnes résolutions, je sors de l’eau. J’enfile un peignoir et après avoir brossé mes dents et mes cheveux, je sors silencieusement de la salle de bain. Jeff dors en boule sur le lit, nu. Il semble s’être recroquevillé sur lui-même comme un enfant craintif. Je le couvre avec la couette puis, à pas de loup, je sors de la pièce et vais trouver refuge dans une autre chambre où je me glisse dans le grand lit froid et vide. Je me sens à nouveau abandonnée et seule. Je finis par m’endormir d’un sommeil lourd, peuplé de rêves épuisants.
A mon réveil, le silence règne dans la maison. J’ai soudain peur que Jeff ne soit parti. Je ne pensais pas ressentir cela un jour, moi qui aie toujours préféré la solitude. Je me lève d’un bond pour découvrir le lit de nos ébats, vide. Je dévale l’escalier. Jeff est là, en bas. Il me cueille au bond et me m’enlace en me soulevant du sol.
– mon amour, dit-il, pardonne moi, j’ai été fou ; rien ne peux excuser ce que je t’ai fait ! J’espère que tu pardonneras cette folie ; j’ai eu si peur, j’étais si jaloux ; t’imaginer avec elle m’a rendu fou ; pardon…
Je le regarde ; Ses yeux sont rouges, il n’a pas du beaucoup dormir. Il est si sincère, si convaincant et si convaincu aussi…Je me dégage de ses bras, me sers une tasse de café noir et attrape un morceau de pain puis je sors déjeuner sur la terrasse pour profiter du soleil qui brille déjà haut dans le ciel. Jeff est resté prudemment à l’intérieur et me laisse tranquille. Je ne sais plus ce que je ressens. J’ai envie de lui pardonner ; ce serait si facile ; et en même temps je lui en veux terriblement de m’avoir maltraitée. Je ne peux cependant pas occulter le fait que je lui ai menti sur ma relation avec Vanessa autant que sur mes sentiments troublés à son égard. J’ai l’impression d’avoir la tête en friche et je me dis que retourner travailler me fera du bien ; mais je réalise, comme une décharge électrique que je vais la revoir et que cela n’est plus possible. Alors je prends une deuxième décision, une décision raisonnable et rationnelle, une décision qui va avoir une importance capitale dans ma vie même si je ne le sais pas encore à cet instant ; une décision qui répond à la logique de mes réflexions de la nuit : Je dois changer de travail !
Je reste un moment sur la terrasse, contemplant la mer en contrebas. Des petites voiles colorées, comme des miniatures, parsèmes les vagues. Un gros bateau passe au loin, laissant un sillage d’écume blanche et je rêve un instant de monter à son bord pour disparaitre. Autour de moi, le jardin, loin d’être figé par l’hiver, étale sa pelouse verte jusqu’à la mer et les buissons de buis et de cyprès affirment leur perfection, dressés, ronds et luxuriants. La douceur du soleil, la beauté du jardin et le calme des lieux ont raison de mes craintes, et je me décide enfin à bouger. Je monte dans la chambre ; une douche rapide ; je m’habille en vitesse d’un pantalon noir droit et simple et d’un pull beige qui me donne une allure de jeune femme sage et sérieuse. Une paire de bottine plate, mon manteau ; J’attrape mon sac au vol et je grimpe dans ma voiture. Jeff m’a rejoint à la porte d’entrée et me regarde faire ma manœuvre, adossé au chambranle. Un pli barre son front mais il ne bouge pas. Je sors de la propriété et file vers le club où j’espère trouver Monsieur Simon en ce début d’après midi.
Il est là et m’ouvre la porte après quelques minutes. Je lui explique que je veux partir, que ma vie est devenue très compliquée et que je souhaite arrêter de travailler dès aujourd’hui. Entre nous, cela s’est toujours passé de la sorte. Il m’emmène dans son bureau, me fait assoir, puis ouvre un tiroir devant lui et en sort huit billets de cinq cents euro. Il les pousse vers moi et me dit calmement :
– je crois que vous en aurez besoin ; j’espère que tout ira bien pour vous. Je vous aime bien Chloé, vous êtes une bonne petite, sérieuse et respectueuse. J’ai confiance en vous. Ensuite, il me tend une carte de visite aux armoiries d’un célèbre Hôtel Cannois et il ajoute :
– si cela peut vous être utile allez voir ce Monsieur, il pourra vous aider ; dites lui que vous venez de ma part. Au revoir ; Prenez soins de vous.
Il se lève et me reconduit à la porte du club. Au moment de sortir, je me retourne et dépose un baiser sur sa joue :
– merci Monsieur ; j’ai apprécié de travailler pour vous, vous avez toujours été correct avec moi.
Je m’en vais soulagée. Une nouvelle page se tourne dans ma vie et, si elle n’était directement liée à ma relation tumultueuse avec Jeff, j’en serai parfaitement heureuse. Mais cette joie n’est que passagère. Elle est vite remplacée par un fort sentiment d’angoisse : comment vais-je reconquérir mon indépendance si je brûle tous les ponts derrière moi ? Je regarde la carte que m’a donnée Monsieur Simon. Il s’agit du Directeur des ressources Humaines de l’hôtel. Et pourquoi pas ? Je me faufile dans la circulation déjà dense des petites rue Cannoises, et garant ma voiture dans un parking souterrain, me dirige résolument vers la croisette et le somptueux bâtiment où je demande à parler au DRH. Le responsable de l’accueil me toise un moment, puis me demande d’un ton dédaigneux :
– c’est de la part de qui ?
– dites lui que c’est de la part de Monsieur Simon.
– visiblement vous n’êtes pas Monsieur Simon…répond-il en haussant les épaules puis il saisit un téléphone dans lequel il parle à voix feutrée. Quelques phrases, puis il reprend :
– il vous attend ! Derrière l’accueil, au fond du couloir, dernière porte à gauche ; et baissant la tête pour revenir à ses occupations, se désintéresse totalement de moi.
Je suis ses indications et frappe à la porte couleur coquille d’œuf où brille une plaque dorée. Une voix chaleureuse me demande d’entrer. Un homme d’une cinquantaine d’année, extrêmement élégant, est assis derrière un immense bureau en ronce de noyer splendide et immaculé. Aucun papier ni stylo, pas de téléphone ; juste cette immense surface brillante, veinée de sombre, comme s’il venait de l’astiquer à l’instant.
– Ainsi vous venez de la part de mon ami Simon, me dit-il en me regardant de la tête au pied, et que puis-je faire pour vous charmante jeune fille ?
– je cherche du travail. Ce que vous aurez ! j’ajoute précipitamment.
– mais c’est que je n’ai rien ; rien pour vous en tout cas. Je ne vous vois pas en train de faire le ménage, ni du secrétariat ; savez vous au moins vous servir d’un ordinateur ?
– bien sur ! Je maitrise parfaitement le traitement de texte, les tableurs ; j’ai toujours été bonne en orthographe et j’écris plutôt bien.
– vous avez des diplômes ? Une formation spécifique dans l’hôtellerie ? Non ! N’est-ce pas ? Il m’avait bien dit que vous seriez déroutante ; il vous connait bien ! Vous avez de la chance d’avoir un ami comme Simon mademoiselle Laforge,. Je crois que je peux vous aider malgré tout. Voyez-vous le charmant Monsieur qui vous a accueilli à la réception ? Et bien il nous quitte ; il ne le sait pas encore, mais il s’en va et rapidement. Je vous propose de prendre sa place…attendez ! ajoute-il voyant que je m’apprête à parler, apprenez à écouter et à vous taire, cela vous sera toujours profitable ! Je disais donc, vous aurez le poste mais il faudra vous former. Je vous veux tous les matins ici à sept heures tapantes, pas une minute de retard ou je vous mets dehors. Huit heure par jour pendant un mois, je vous apprendrai le métier ; bien entendu vous ne serai pas payée. Si dans un mois vous avez acquis les rudiments, je vous garderez et nous parlerons de votre salaire. Voici un passe provisoire pour le parking – dit-il en me tendant une carte magnétique – l’entrée est dans la rue derrière. Et maintenant allez vous en et refermez la porte derrière vous. A demain, sept heure.
Je me retrouve devant la porte, un peu hébétée. J’ai à peine dit trois mots. En retournant à ma voiture, je m’aperçois que j’ai encore oublié de manger. Je m’arrête dans un pub et commande un croc monsieur et un café. J’ai faim ; je n’ai aucune idée de l’heure. A la lumière, je dirai qu’il est aux alentours de dix-sept heures. J’ai trouvé un travail, du moins, si je respecte les consignes, j’en aurai un rapidement. J’en éprouve un sentiment de soulagement immense et beaucoup de gratitude pour Monsieur Simon qui a rendu cela possible. Puis, dans la minute suivante je suis submergée par une vague d’angoisse ; et si je n’y arrivais pas ? Si je ne savais rien faire ? Demain, demain…on verra bien. Un peu rassasiée et calmée, je rentre à la villa où Jeff est attablé devant son ordinateur et scrute attentivement des graphiques colorés. A mon arrivée il se lève d’un bond et s’approche de moi sans oser me toucher. Son désespoir et si palpable que je lui explique ce que je ne peux garder le silence plus longtemps. Je lui explique mes différentes démarches de l’après midi. Je vois différentes expressions défiler sur son visage, soulagement, puis inquiétude, satisfaction aussi, probablement parce que je lui parle.
– demain à sept heures ? Mais il faut que tu te couches tôt alors ! Sa sollicitude sincère me touche et n’y tenant plus je lui saute au cou et l’embrasse passionnément. Cet homme causera peut-être ma perte mais pour le moment il me fait vivre des émotions si fortes que je ne peux lui en vouloir longtemps. Il ne dit rien et savoure ce baiser comme s’il avait craint de ne plus jamais en recevoir. Je laisse tomber mon sac et mon manteau sans quitter sa bouche, puis retire mes chaussures en m’aidant de mes pieds, déboutonne mon pantalon qui tombe mollement au sol, mon pull pose problème car Jeff refuse de se détacher de moi; il doit pourtant s’y résoudre pour que je fasse passer l’encolure par-dessus ma tête et m’en dégager totalement. Je m’attaque alors aux vêtements de Jeff qui s’enlève plus facilement puisqu’il porte une chemise que je déboutonne sans peine et un pantalon en coton épais dont la ceinture élastique glisse sans résistance…sauf quand elle rencontre son sexe dressé qui la coince contre son ventre. Je l’en extirpe et me frotte contre lui. Son sexe chaud sur mon ventre luit déjà d’une goutte qui coule. Je caresse ses fesses et m’extasie intérieurement, comme à chaque fois que je les touche, sur leur fermeté et leur rondeur. Jeff ondule contre moi tout en faisant tomber les bretelles de mon soutien gorge. Un sage soutien gorge couleur chair qui ne marque pas sous les pulls. Il descend les bretelles le long de mes bras, dénudant ma poitrine. Ses mains sont douces et tendres ; aucune brusquerie dans ses gestes. Il caresse mes mamelons de ses paumes ouvertes et ils se livrent à lui sans combat. Ses mains me malaxent longuement, faisant déjà monter en moi l’ébauche du plaisir à venir. Il caresse ensuite mes fesses, les sortant de la grande culotte taille haute qu’il fait rouler sur mes hanches et sur mes cuisses d’où elle tombe par terre, rejoignant les vêtements dont nous nous sommes débarrassés. il m’entraine ensuite vers l’escalier où le tapis qui recouvre les marches m’accueille. Jeff m’allonge, un peu inconfortablement, puis s’installant délicatement entre mes jambes, s’assure en m’effleurant d’une main, que je suis prête à le recevoir. Je me cambre à son contact ; il présente alors délicatement sa verge à l’entrée de mon sexe. Lentement, centimètre après centimètre, il franchit la barrière de mes grandes lèvres qui s’écartent sans résister et pénètre mon orifice déjà mouillé dans lequel il s’enfonce sans heurt jusqu’au plus profond et s’y maintien un moment sans bouger. Puis lentement il entame un mouvement de va et vient qu’il accentue légèrement sans jamais forcer ni pousser plus fort. C’est comme une caresse intérieure. Je le sens aller et venir, délicat comme une plume qui glisserait. C’est un moment subtil et tendre. Gardant un rythme constant, s’adaptant aux ondulations de mon corps, suivant les mouvements de mon bassin, Jeff m’emmène au sommet de la jouissance dans de profonds gémissements. Attentif à mon plaisir, il en a négligé le sien, et me regarde jouir, gardant le rythme, pour que mon plaisir soit parfait. C’est une sublime sensation de plénitude, minoré toutefois par l’anorgasmie de Jeff. Cependant, cet acte d’amour tendre et respectueux a effacé la violence de la veille. Je somnole un peu malgré l’inconfort de ma position, couvée par le corps de Jeff qui s’est allongé délicatement sur moi. Je le sens palpiter à l’intérieur mais il ne bouge pas. Je fini par me relever et l’entraine dans la chambre où je l’assieds sur le fauteuil. J’attrape un coussin que je pose par terre et m’agenouille devant lui. Je commence par lui embrasser la verge sur toute sa longueur et elle frémit sous mes baisers pendant que la respiration de Jeff, dont la tête a chaviré en arrière, s’accélère. Puis j’en suçote délicatement le gland, sur tout le pourtour ; Jeff gémit. Mes coup de langue s’affirment et viennent s’enrouler autour de son gland qui se contracte et s’évase de plus en plus vite. Des gouttes de liquide translucide perlent puis s’écoulent ; je les lape les unes après les autres. Jeff gémit de plus en plus fort et son sexe bat contre ma bouche ; je le prends finalement en entier et le suce lentement, le regardant crier de plaisir sans toutefois le laisser jouir ; je m’arrête chaque fois que je sens la contraction de son scrotum ; Ses testicules sont remontées et encadrent la base de son membre ; sa verge recrache de plus en plus de sperme que je sens pulser dans sa verge, prêt à exploser en moi. Il crie :
– Chloé, mon amour, je t’aime, tu me rends fou, je voudrais que ce moment dure toujours ! Je reprends mes mouvements et astique sa bite de mes lèvres qui ourlent son gland chaque fois que je remonte jusqu’à son extrémité, puis j’arrime une main à la base de sa verge que je remonte et redescend au rythme de ma bouche qui le pompe. L’effet est immédiat, impossible de le différer plus longtemps : quelques mouvements encore et Jeff explose dans de longs cris d’extase qui semblent ne plus pouvoir s’arrêter. Ma bouche se rempli de sperme chaud et odorant que je n’avale pas. Je connais Jeff, un orgasme ne le rassasie pas ! J’attends qu’il ait fini de jouir, je le laisse se reposer une minute gardant dans ma bouche le sperme et son gland qui palpite puis, je laisse sa verge glisser hors de mes lèvres et cherche son regard. Il ouvre les yeux, tend la main et caresse mon visage.
– je t’aime Chloé ! Je le fixe longuement, puis attrapant à nouveau son sexe qui ramolli, j’ouvre la bouche et tendant ma langue comme une passerelle, laisse couler le sperme sur sa verge. Le liquide chaud l’enrobe et Jeff durcit à nouveau. Je me relève alors et viens me positionner au dessus de lui. Nos yeux ne ses sont pas quittés. Je reste un moment en suspend attendant que sa rigidité soit totale, puis vient m’empaler lourdement sur son manche. Il geint et s’agrippe à mes hanches, mais voyant que j’ai décidé de prendre le contrôle de nos mouvements, il rapatrie ses mains sur mes seins qu’il malaxe et pince délicatement du bout des doigts, faisant rouler mes tétons dans une douleur délicieuse. Appuyé des deux mains sur les accoudoirs du fauteuil, je me redresse et me laisse tomber de plus en plus vite. Jeff accompagne mes mouvements en poussant à fond avec son bassin, ce qui nous soude, pour mieux nous décoller ensuite. Le plaisir que je prends à ainsi le sentir taper au plus profond de moi est tel que je ne peux résister très longtemps. L’orgasme commence par enflammer mon vagin comme s’il prenait feu, puis il se propage a mon bas ventre et irradie à une vitesse fulgurante chaque partie de mon corps jusqu’à la pointe de mes seins qui semble incandescente. Je pousse des hurlements de plaisir, bientôt rejointe par Jeff qui m’a suivi dans l’orgasme. Je continue mes mouvements de bassin tant que mes muscles me le permettent, et fini par m’affaler dans un dernier râle, pantelante. Nous haletons un moment, collé l’un à l’autre. Des larmes coulent de mes yeux sans que je sache pourquoi et Jeff est pris d’un fou rire irrépressible auquel je ne peux résister. Nous hurlons de rire pendant un moment à tel point que je ne peux me maintenir très longtemps sur lui et je fini en boule sur le tapis de la chambre. Jeff se laisse tomber à coté de moi, il rit toujours, un rire libérateur qui parle plus de la tension qui nous a habité que tous les mots que nous pourrions nous dire ! Enfin le calme revient. Jeff me prend dans ses bras et me couvre de baiser. Il embrasse mon visage ; d’abord mon front, puis mes paupières, mon nez, mes joue, ma bouche, mon menton, mon cou, mes seins, jusqu’à ce que je crie stop. Jeff s’arrête et se lovant contre moi dit :
– tu es la femme de ma vie, Chloé ! Je te l’ai dit le premier soir et je ne me trompais pas. Je n’ai jamais aimé personne autant que je t’aime ! Tu es ma lumière, ma vie, ma source. Je ne peux envisager un seul jour où tu ne serais pas. Je suis accro ; je ne pensais pas que cela m’arriverai un jour, mais on dirait que tu as été créée pour répondre à mes fantasmes les plus fous. Tu es la perfection faites femme ; tout en toi est désirable et délicieux. Je pourrais lécher tout ton corps sans jamais m’en lasser ; je pourrais te faire l’amour des jours entiers sans jamais m’arrêter ; je le voudrais d’ailleurs ! Je pourrais vivre en toi ; on commanderait à manger, et on ferait l’amour pour toujours ! Ce serait parfait.
– mouais ! Je grogne, ce n’est pas vraiment comme cela que je conçois ma vie, même si la perspective de faire l’amour avec toi tous les jours me convient parfaitement. Je t’aime Jeff, mais parfois tu me fais peur ! Tu peux être si extrême ; c’est effrayant, tu sais ?
– je sais Chloé, j’ai déconné ; j’aurai du te faire confiance ; et puis je n’ai pas été correct avec toi : j’ai adoré te regarder lui faire l’amour et si je n’avais pas été aussi jaloux, je l’aurais volontiers laissée te faire jouir ; j’y ai pensé ; je le voulais ; mais une autre partie de moi ne pouvais pas le supporter. Je ne suis qu’un con. J’avais deux femmes sublimes devant moi, mais je suis devenu fou quand j’ai compris qu’elle ne voulait que toi. Je ne veux pas te partager. Si elle m’avait acceptée, j’aurai pu comprendre, je vous aurais même encouragée à faire l’amour toute les deux, comme avec ton amie du Club ; mais je l’ai vue comme une rivale et c’était intolérable ! Je suis totalement fou de toi, je te l’ai déjà dit et je ne cesserai jamais de te le dire ; c’est un amour sans partage. J’en suis désolé. Où alors nous partageons ensemble, tu comprends ? Dis-moi que tu comprends mon amour !
– oui Jeff, je comprends et je ne veux plus qu’on en reparle, plus jamais, d’accord ?
– d’accord ! Viens, je vais te faire à manger, demain tu te lève tôt.
Il redescend l’escalier et je l’entends enfiler rapidement ses vêtements. Puis il s’active un moment dans la cuisine pendant que je prends une douche et revêts des vêtements confortables. J’ai à peine terminé que Jeff m’appelle. Il a dressé une jolie table dans le séjour et préparé un repas qu’il a bricolé fort adroitement avec ce qu’il a trouvé dans le réfrigérateur et les placards de la cuisine. Une omelette aux champignons et aux fromages fume dans nos assiettes, accompagnée d’une salade verte agrémentée de petites tomates cerise coupées en deux. En dessert, il a poché des poires et à versé du chocolat fondu par dessus. Nous dégustons ce repas, un des premiers que nous prenons tous les deux dans la maison, puis nous trainons un moment au salon, zappant sans grand intérêt d’une chaine à l’autre devant l’immense écran plat dissimulé normalement dans un meuble. Finalement je dis à Jeff que je vais me coucher. Il acquiesce et m’explique qu’il a quelques trucs à finir et qu’il me rejoint. Je monte dans la chambre et après avoir brossé mes dents, j’enfile une petite nuisette noire toute simple et, après réflexion, renonce à mettre une culotte. Je commence à bien connaitre Jeff ; il viendra se coucher stressé par son travail et ne tiendra aucun compte de ma fatigue. Autant mettre une tenue adaptée qui facilitera une conclusion rapide. Le lit immense est si confortable que j’ai l’impression qu’il moule mon corps pour mieux le détendre. Je m’endors dès la tête posé sur l’oreiller. Je suis à peine réveillée par le doux frottement de Jeff qui vient se coucher. Je sens son corps sur le lit et me rendors. Mais, comme je l’avais prévu, une main indiscrète s’est coulée entre mes jambes repliées. Elle me sort à peine de ma torpeur ; le pubis de Jeff se colle contre mes fesses ; Sa bite s’insinue en moi ; Je n’ai pas envie de me réveiller. Je voudrais dormir, mais Jeff est entré et entame, à petits coups de rein, un mouvement de va et vient qui me laisse un moment indifférente. Je devrais savoir que ça ne lui plait pas ! Les coups s’accélèrent et Jeff me ramone de plus en plus vite. Il attrape mes cheveux et tirant dessus, ramène ma tête en arrière jusqu’à ce que nos bouches se rencontrent. Il m’embrasse férocement, forçant mes lèvres pour y fourrer sa langue. Il geint en s’agrippant à ma hanche pour accentuer encore le mouvement. Je gémis en retours, plus par habitude que par réel plaisir et j’espère qu’il va jouir vite, mais il doit s’en rendre compte, car il se met à me pilonner et éjacule rapidement. Super, me dis-je, je vais pouvoir dormir ! Mais Jeff me bascule à plat dos et écartant mes cuisses de ses mains, descend son visage jusqu’à mon sexe poisseux et y introduit sa langue, la remontant jusqu’à mon clitoris. Il entreprend de me lécher. Je dois reconnaitre que sa technique est parfaite car malgré mon manque d’envie je commence à gémir sous sa langue experte. Il lèche, suce, s’arrête, me fait attendre, recommence jusqu’à ce que le barrage cède et que je jouisse en criant. Comment résister à un homme qui sait si bien y faire ! J’admire aussi sa détermination. Enfin repu de mon corps, il s’endort aussitôt et je renonce à aller me laver. Je m’assoupi, le sexe dégoulinant de sperme, la nuisette ouverte sur mon corps fatigué.
Le réveil sonne à six heures. Jeff est déjà debout et m’attend dans la cuisine avec un copieux petit déjeuner : pain frais, croissants, jus d’orange et café. Je ne me suis pas réellement intéressée à l’organisation de la maison ce qui fait que je ne sais pas d’où viennent tous ces produits frais, ni d’ailleurs qui fait le ménage dans la maison, car quand je rentre tout est propre et rangé. Comme la veille, je prend une douche rapide, brosse consciencieusement mes cheveux, une pratique que je tiens de ma mère qui considérait qu’une fille au cheveux propres et bien coiffée était toujours mieux traitée qu’une fille échevelée. Des vêtements confortables et très bien coupés, des chaussures légèrement plus hautes que la veille mais qui me permettront de trotter toute la journée et je m’en vais, embrassant Jeff longuement avant de démarrer la voiture. Suffisamment pour lui dire que je l’aime, mais pas trop pour que l’envie de faire l’amour ne le prenne à nouveau, annihilant toutes mes chances d’obtenir l’emploi auquel je me prépare.
A mon arrivée à l’hôtel à six heures cinquante cinq, monsieur Dumont m’affecte au service des femmes de chambre. On m’envoi me changer dans le vestiaire pour revêtir un uniforme strict, formé d’une robe noire qui descend sous le genou, d’une petite bonnette blanche et d’un tablier plissé, noué autour de la taille. La gouvernante m’indique les chambres dont j’aurai à m’occuper, et affecte une « ancienne » pour me superviser. Celle-ci m’apprend tous les trucs à retenir. Comment faire les lits à la perfection, à quel distance exacte chaque objet doit-il se trouver sur un meuble, comment récurer et désinfecter la salle de bain pour qu’elle est l’air neuve. Il me faut beaucoup de temps pour faire une seule chambre et la gouvernante vient jeter un œil désapprobateur à mon travail. Quand j’ai enfin terminé, elle entre, munie de gants blancs et commence son inspection. J’ai oublié de faire la poussière dans des endroits où je ne soupçonnais même pas qu’il pouvait y en avoir ! Elle en trouve ainsi sur le haut de la porte de la salle de bain, il y a des saletés dans les rails de la porte fenêtre dont elle m’apprend que j’aurai du y passer un coton-tige ; puis elle sort une règle et entreprend de mesurer la longueur du rabat du drap, défaisant ainsi tout mon travail ; la distance d’un vase par rapport au bord de la commode et de l’angle du mur… Elle prend des notes dans un petit calepin, et je pressens que mon avenir en tant que femme de chambre va être difficile, ou s’arrêter net. Elle repart finalement sans faire de commentaire en m’ordonnant simplement de terminer cette chambre correctement. Je me remets au travail et enchaîne ainsi un certains nombres de chambre dans la journée. Nous ne pouvons pas toute les faire à la suite, car certaines sont occupées. Nous allons donc d’un étage à l’autre, préparant les chambres vides qui ont été réservées ; en attendant midi, heure à laquelle les clients qui partent doivent rendre leur chambre, et quatorze heures pour ceux qui l’occupent toujours. La gouvernante nous autorise vingt minutes de pause vers treize heure, et nous filons manger dans une salle réservée au personnel, attenante à la cuisine, où nous attend une immense table dressée sur laquelle sont posés des sandwiches délicieux et du café dans de grands pots isothermes. Nous repartons, à peine repu, terminer les chambres occupées. Il est étrange de faire le ménage dans une chambre dans laquelle trainent des affaires partout. Il me revient en mémoire mon malaise quand j’avais découvert mes vêtements nettoyés et pliés après la première nuit que j’avais passé à l’hôtel avec Jeff. Mathilde, mon binôme, m’explique que nous devons déplacer certaines choses mais ne pas toucher à d’autre. Par exemple, les vêtements éparpillés au sol doivent être ramassés et mis dans le panier destiné à la lingerie. Dans la salle de bain, nous devons nettoyer, refermer les pots et flacons ouverts, mais veiller à les remettre là nous les avons trouvé. Bien entendu, les bijoux, argents, sacs, portefeuilles, téléphone…ne doivent en aucun cas être déplacés, sous peine d’être immédiatement accusé de vol. Elle m’explique que c’est pour cette raison que les chambres se font à deux. Ainsi, l’une garantie l’autre. La journée se poursuit, éreintante et ennuyeuse, exception faite du couple d’hommes, qui nous laissent faire le ménage de leur chambre sans sortir de leur lit, blottis l’un derrière l’autre, et dont les mouvements sous les draps indiquent clairement leur activité ; ce qui se confirme quand l’un d’eux se retourne légèrement pour attraper son portefeuille et nous donner quelques billets, faisant gémir involontairement son partenaire qui garde les yeux fermé durant toute le temps que nous passons dans la chambre.
La journée se termine enfin vers dix sept heures, et après un rapide point avec Monsieur Dumont et la gouvernante, qui a ma grande surprise fait un rapport plutôt élogieux à mon égard, nous convenons que ma semaine sera dédiée au ménage. Je rentre à la maison, épuisée et sale. J’embrasse Jeff presque machinalement et fonce dans la salle de bain reluisante où je me fais couler un bain gigantesque. Demain, une femme de ménage que je ne connais pas, la nettoiera…je m’y prélasse, pratiquement endormie, jusqu’à ce que Jeff vienne me chercher pour manger. Comme la veille, la table est mise et un repas, cette fois ci en provenance d’un restaurant gastronomique, nous attend. Nous mangeons dans le calme. Je lui raconte ma journée, les contraintes, mais aussi le plaisir que je ressens à me sentir utile et à apprendre un métier. Je lui explique que je vais passer la semaine entière à faire le ménage ce qui lui fait lever les yeux au ciel. Je sais qu’il meurt d’envie de me dire qu’il me suffirait de rester à la maison pour faire le ménage toute la journée si cela m’amuse, mais il n’en fait rien. Jeff a appris la prudence ces derniers temps et se contente de me demander si je pense que je vais supporter ce rythme infernal. Devant mon regard agacé, il capitule et change de sujet. Il me parle des opérations boursières qu’il réalise actuellement pour son père et de la responsabilité qui pèsent sur ses épaules chaque jour ; pas tant à cause des risques de perte – les assurances sont là pour ça – mais parce que son père est sans pitié et ne manque aucune occasion de le reprendre dès qu’il commet la moindre erreur.
– je pense, me dit-il, même si la comparaison risque de paraitre osée, que mes journées sont aussi fatigantes que les tiennes ! Je suis à cran à longueur de temps et les graphiques que tu vois défiler sur mon écran, sont à la fois de très bons indicateurs mais aussi des pièges si je ne reste pas extrêmement vigilants ; ce qui explique aussi mon besoin de détente quand j’ai fini une opération comme c’est le cas aujourd’hui ! ajoute t’il en glissant délicatement sa main dans mon dos et en m’approchant lentement de lui. Il colle sa bouche à la mienne et je réponds à son baiser avec fougue. Nous ne nous sommes pas touchés de la journée, ce qui est assez exceptionnel pour que je le remarque, et son contact me manque.
Je m’assieds à califourchon sur ses genoux et l’enlace tendrement. Je me rends compte que son odeur et sa chaleur m’ont manqué durant cette longue et fastidieuse journée. Nous restons longuement blotti l’un contre l’autre, savourant le plaisir d’être ensemble. Finalement je me relève et demande à Jeff de me laisser quelques minutes avant de monter me rejoindre dans la chambre. Il acquiesce avec un sourire en coin. Je grimpe les escaliers et file dans le dressing dont je déverse le tiroir à sous-vêtements sur le sol. J’arrête finalement mon choix sur un ensemble en cuir noir – short moulant muni d’une discrète fermeture éclair à l’entrejambe, et bustier ultra moulant dont les balconnets se détachent. Je chausse d’immenses cuissardes à talon aiguille en cuir noir verni, coiffe mes cheveux en une sévère et haute queue de cheval, complète le tout par un collier en cuir, ras du cou, et ainsi vêtue, m’assieds sur une chaise retournée, jambes écartées. J’ai bien conscience du cliché de ma tenue, mais je sais que Jeff aime la variété, et j’avoue qu’être ainsi accoutrée ne me laisse pas du tout insensible. Mes seins sont déjà dur et tendus et espèrent la caresse de sa main ; mon sexe échauffé, enserré dans le short, en attend autant. J’entends Jeff monter.
Il s’arrête un moment dans l’encadrement de la porte, un peu ébahi par le spectacle. Il est plus habitué à me découvrir dans des nuisettes vaporeuses que dans un costume de dominatrice. Au demeurant je n’ai pas sorti les accessoires – donné au fil du temps par les filles du club – du carton dans lesquels je les tiens cachés depuis mon emménagement. Je ne sais pas comment Jeff réagirai devant l’attirail en ma possession. Baillons, menottes, bandeaux, et autres cordes de bondage, sont ainsi entreposés au fond d’un placard.
Il s’approche de moi hésitant, il ne sait pas comment commencer le jeu. Il est vrai que je n’en ai pas défini les règles ; alors je lui dis d’un ton dur :
– viens ici ; approche toi et déshabille toi ; je veux te voir nu ; ton corps m’appartiens pour ce soir ! Tu es là pour me donner du plaisir ! Jeff s’exécute, enlevant son pull qu’il fait glisser lentement au dessus de sa tête et qu’il laisse tomber au sol, révélant son torse musclé, ses épaules arrondies et ses bras puissants.
Une pensée fugace pour la femme de ménage traverse mon esprit mais je la chasse rapidement. Il déboutonne son jean révélant les poils de son pubis, puis le fait descendre doucement pour que son sexe allongé mais encore au repos, apparaisse progressivement. Le jean tombe et Jeff reste un moment nu devant moi. Il est sublime et mon corps s’embrase en le regardant. Sa verge commence à gonfler et quand je lui fais signe de s’approcher de moi, elle est déjà à l’horizontale. Je l’aime dans ses moments là, pas encore complètement dure, elle me semble vulnérable et d’autant plus attirante. J’aimerai qu’elle reste comme cela plus longtemps mais la proximité de mon corps, de ma bouche qui le frôle, lui fait dresser la queue instantanément.
Nous restons ainsi un moment et je le contemple. Il est si beau, si bien proportionné que je m’embrase totalement. Ma langue vient embrasser son gland épaté et je m’aperçois que je ne veux pas le dominer ; je préfère mille fois lui laisser ce rôle. Je me lève, légèrement chancelante sur mes talons aiguilles et me colle contre lui, dans un geste de reddition je m’abandonne dans ses bras.
– je n’aime pas ce jeu, Jeff. Ce n’est pas moi ! Je trouvais ça amusant et excitant en m’habillant mais je préfèrerai qu’on arrête.
– hors de question, ma belle ! Je t’accorde que tu n’as rien d’une dominatrice mais le costume te va si bien ! Laisse-moi profiter du spectacle et abandonne toi à moi.
Jeff me repousse lentement, écartant nos corps, dénouant mes bras attachés autour de son cou, et je sens son regard me déshabiller. Il en détaille chaque partie comme s’il ne savait laquelle manger en premier. Alors, je me livre sans vergogne à son regard, pirouettant sur moi-même pour lui montrer mon cul moulé, dont le short évasé ne cache que partiellement mes fesses. Ayant achevé son inspection, il pose ses mains sur mes seins et les palpe à travers le cuir du bustier. Ils sont fermes et maintenu très haut par le balconnet qui les comprime. Je frémis à son contact. Jeff regarde attentivement le système des fermetures éclair et commence à les entrouvrir très lentement. Mes seins débordent de ses entraves de cuir ; Il s’arrête. Mes mamelons sont encore prisonniers du bustier entrouvert ; suffisamment accessibles cependant pour qu’il les caresse d’un doigt. On dirait que mes tétons sont directement reliées à mon sexe car à son contact, une décharge électrique me parcours la vulve. Il finit par défaire totalement les fermetures qui se détachent, laissant tomber au sol deux demi lunes de cuir noir. Il approche une bouche gourmande de ma poitrine et suce les pointes énervées ; je ne peux réprimer un long gémissement de plaisir. J’attendais ce contact avec tant d’impatience et me voilà enfin exaucée. Les bretelles du bustier entravent mes épaules et rentrent durement dans ma chair, le bustier comprime ma cage thoracique m’empêchant de respirer librement, mais la douleur est excitante. Jeff tend les mains et du bout du doigt prend contact avec la pointe tendue de mes mamelons me procurant une nouvelle onde de plaisir. Puis, de nouveau sa bouche qui tête fortement, irritant encore les aréoles déjà rougies. Enfin ses mains qui attrapent pleinement, caressent et malaxent mes seins. Jeff a conservé une distance respectueuse entre nous, évitant tout autre contact entre nos corps. Je suis devenu un jouet qu’il malaxe et façonne selon son bon vouloir et j’aime cela. Il s’attarde ainsi longuement sur mes seins qu’ils excitent tant que j’ai le sentiment que je pourrais jouir de ce simple contact ; puis il laisse descendre ses mains sur mon ventre qui se creuse, sur mes hanches qu’il caresse. Il me contourne et malaxe mes fesses un moment avant de s’attaquer à la fermeture éclair qu’il descend délicatement d’une main, pendant qu’avec sa langue il lèche les parties qui s’offrent à lui. Il introduit sa langue à la naissance de mes fesses et la laisse glisser lentement jusqu’à mon anus qu’il pénètre de la pointe. Sa langue tourne dans mon cul et je le sens s’ouvrir lentement au rythme de mon excitation croissante. La fermeture continue à s’ouvrir inexorablement ; Jeff abandonne mon anus lèche mon vagin ruisselant qui l’accueille sans peine. Je gémis de plaisir et manque tomber à la renverse. Il me rattrape d’une main qu’il arrime à ma hanche et continue à ouvrir la fermeture qui remonte maintenant vers mon clitoris. Il accompagne toujours ce mouvement de sa langue, léchant consciencieusement ma vulve, écartant les lèvres gonflées qui s’ouvrent comme une fleur épanouie, pour atteindre mon bouton qu’il effleure. Je pousse un crie et chancelle sur mes talons, mais Jeff me retient. Je voudrais me déshabiller, m’allonger sur le lit et toucher son corps, je voudrais qu’il me pénètre ; mais il me maintien debout pendant que sa langue recommence un mouvement d’approche. J’attrape mes seins que je palpe. Ils sont dur et fermes ; j’ai du reprendre du poids car je les trouve plus gros. Je frotte mes mamelons échauffés avec les paumes de mes mains et provoque une nouvelle décharge dans ma vulve que Jeff s’applique à lécher délicatement, tournant autour de mon clitoris. C’est une véritable torture. Je n’ai jamais était aussi excitée. J’ai l’impression de tout ressentir de façon démultipliée dans toutes les parties de mon corps en même temps. Le bustier qui m’enserre, la fermeture qui griffe le dessous de mes seins, le short écarté qui comprime mon ventre, Jeff qui est partout et nulle part ; mes seins que je frotte ; tout est plaisir. Jeff cesse de jouer avec mon bouton et me guide jusqu’au bureau sur lequel il me permet de prendre appui avec mes bras. Il passe ses deux mains entre mes cuisses et les écarte brutalement, manquant me faire tomber. Je campe mes talons dans la moquette et prenant appui sur les avant bras, lui tend mon cul chauffé à blanc. Il se colle alors à moi et viens poser son gland à l’entrée de mon vagin. Le guidant avec sa main, il le fait pénétrer à peine et commence à tourner à son entrée. Cette caresse m’arrache des cris de plaisir et de frustration. Il fait ensuite descendre son gland entre mes jambes, et fouillant ma chatte, trouve mon clitoris qu’il caresse avec sa queue. C’est une sensation d’une douceur exquise. D’un petit mouvement de va et vient de la verge, il me branle lentement et le plaisir commence à monter, irrépressiblement ; je crie, je l’appelle, je veux son sexe en moi, mais il continue délicatement à masser mon bouton. Je sens mes seins lourds frotter contre le bois du bureau ; mes mamelons excité par le contact froid ; son gland qui va et vient sans s’arrêter et l’orgasme arrive dans un spasme, un cri, un hurlement sans fin où se mêlent un indicible plaisir et un manque cruel. Je hurle sans m’arrêter pendant un moment, et Jeff continue son mouvement sans accélérer, sans se laisser emporter par mon bassin qui part dans tous les sens. Puis, sans que je m’y attende, mes jambes lâchent et je tombe au sol, secouée de tremblement, vide de lui. Il me rattrape et me porte jusqu’au lit où il entreprend de me déshabiller. Il dégrafe le bustier, me libérant enfin de cet étau de cuir, puis le short qu’il enlève prestement. Il me laisse cependant mes bottes et mon collier. Je gémis d’envie et d’insatisfaction malgré l’orgasme ravageur qui vient de m’emporter et Jeff, sentant qu’il est temps, s’installe entre mes jambes relevées. Il m’embrasse l’intérieur des cuisses, accélérant le rythme des spasmes qui me secouent, puis, sans me pénétrer, s’allonge sur moi pour me lécher les seins. Je me tortille sous lui pour essayer de faire rentrer son membre en moi, mais il s’écarte adroitement. S’étant bien assuré de mon excitation renouvelée, il musarde encore un peu dans mon entrejambe qu’il tripote doucement entre ses doigts, puis, face à mes suppliques, fini par me pénétrer. Son sexe s’enfonce en moi et l’orgasme reprend aussitôt, plus fort encore et mes hurlement avec. Je ne peux plus contrôler mon corps qui se convulse dans tous les sens et Jeff, n’a d’autre solution pour me maintenir que de me pilonner fortement en s’agrippant à mes bras afin de ne pas être éjecté. Je jouis de tous mon corps, de tout mon être, de toute mon âme. Mon corps s’éparpille en milliers de morceaux de plaisirs purs pendant que Jeff continue à me ramoner. Je m’époumone et l’entend à peine me rejoindre. Nous nous effondrons l’un sur l’autre, l’un dans l’autre. Je ne m’appartiens plus, je lui appartiens et il m’appartient. Nos corps n’ont plus de réelles limites. Je peine à retrouver ma respiration et halète toujours. Jeff me calme d’un long baiser auquel je réponds avec fougue. Je voudrais qu’il recommence tout de suite, je l’appelle de mon corps, je ferais n’importe quoi pour le sentir encore bouger en moi, mais il sait quand je suis vulnérable et aime à en profiter. Il tente de me faire me lever pour me prendre par derrière mais mes jambes ne me portent plus. Je grogne jusqu’à ce qu’il abandonne. Je me laisse tomber sur le lit, mais il n’en a pas fini. Il s’approche à genoux et attrapant ma tête, l’amène à la hauteur de son sexe qui palpite. Je le regarde un moment puis plante doucement mes dents dans son gland délicat. Il râle mais se laisse faire. Je le mordille ainsi un moment et me prenant au jeu, m’accroupi pour l’avoir mieux en bouche, lui offrant ainsi une vue plongeante sur mon dos et mon cul, aux fesses écartées. Je commence à sucer sa bite, d’abord doucement puis l’attrapant à la base d’une main ferme, le branle de plus en plus vite pendant que ma bouche l’aspire et le recrache. Il fait durer son plaisir en introduisant un doigt dans mon anus avec lequel il joue. Il l’entre et le sort au même rythme que je lui pompe la queue. Plus Jeff excite mon anus et plus ma bouche pompe fort et loin. Je l’englouti profondément et je sens son gland frapper contre ma glotte pendant que son doigt s’enfonce profondément dans mon cul ; il me faut plusieurs minutes pour le faire jouir, temps qu’il met à profit pour exciter suffisamment mon cul et dérouter totalement mes sens. Il finit par exploser dans ma bouche en long jet de spermes chaud, en poussant des râles graves et profonds. Puis, il s’incline et vient se poser sur mon dos un instant. Nous chavirons ensuite tous les deux sur le coté et dans un mouvement de reptation, Jeff vient se coller contre moi. Je sens son doigt glisser hors de mon cul et le soulagement se mêle au regret. Nous restons un long moment ainsi l’un contre l’autre, épuisé et repus, du moins le pensons-nous, puis Jeff m’allonge sur le ventre et prenant position entre mes jambes, s’assure d’un doigt mouillé de la dilatation de mon anus, avant de m’enfiler doucement. Je pousse un soupir de douleur et de soulagement. Sa queue fatiguée, peine au début à tenir la cadence et la rigidité nécessaire pour aller et venir dans cet orifice étroit et serré. Puis il retrouve un second souffle et son mouvement prend de l’ampleur ; son sexe s’épaissit, s’élargit et se dilate et je sens la soie de son gland aller et venir dans mes muqueuses tendres. Il a trouvé une cadence qui nous convient à tout deux. Je gémis sous les coups, et Jeff ahane dans mon dos. Le plaisir, plus fort mais plus localisé m’embrase peu à peu, et je peine à me retenir de jouir car je veux attendre Jeff. Mais il vient vite et nous crions ensemble, enfin libérés. Il continue ses mouvement encore un moment, juste pour maintenir le plaisir qui me tient toujours, et me fais gémir doucement.
Nous nous endormons enfin, nous glissant péniblement sous les draps – j’ai quand même pris le temps d’ôter mes bottes et mon collier. Je dors d’un sommeil profond et reposant, jusqu’à la sonnerie de mon réveil que j’enverrai bien se fracasser contre le mur si je le pouvais. Jeff dort à côté de moi. Cette fois ci il ne s’est pas réveillé à temps pour préparer mon petit déjeuner. Il m’embrasse et me dis :
– ma Chloé, mon amour, tu es sûre que tu veux te lever ? Il est si tôt ! Nous pourrions dormir encore un moment puis déjeuner tranquillement tous les deux !
– j’aimerai, j’aimerai vraiment Jeff ! Mais ce n’est pas possible. Je me suis engagée.
– alors viens là ! dit-il en m’attirant à lui, et il me pénètre doucement et me fait l’amour tendrement jusqu’à ce qu’il jouisse. Je ne jouis pas mais cette intimité est douce et voluptueuse ; elle m’apporte une sensation de bien être et de soulagement. C’est difficile à expliquer et Jeff ne le comprends pas. Il pense qu’il m’a mal fait l’amour. Je le rassure d’un baiser amoureux puis me dépêche de me préparer. Je m’apprête à partir quand en passant, je m’aperçois que le petit déjeuner est prêt et que la table est mise. Je refuse de me laisser envahir de questions inutiles, et bois un café en dégustant un croissant, puis saute dans ma voiture pour me rendre à l’hôtel.

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