JE LA REGARDE – Chapitre 2

Chapitre 2 

Je la regarde parler. Elle est devant moi, si proche que je n’aurai qu’à lever la main pour la poser sur sa hanche, sa joue, son sein, mais je n’en fais rien. Je souris, d’un sourire plaqué et mal à l’aise.

C’est elle qui est venue vers moi dès que j’ai pénétré dans le hall de l’hôtel. Elle m’a dit simplement :

– je t’attendais !

– je suis désolé pour hier, je ne voulais pas te déranger, tu semblais si occupée, alors j’ai préféré revenir à un moment plus calme. Il semblerait que ce soit le cas…

j’essai de prendre un air décontracté mais je sens bien toute la tension qui traverse mon corps comme des impulsions électriques incontrôlables qui provoques des tremblement périodiques dans mes jambes, me donnant l’impression que je vais tomber en avant, faisant bourdonner ma tête remplis de bruits et de chaos, empêchant mes mots de sortir correctement comme si je crachotais chaque phrase et je me sens totalement ridicule. Elle doit s’en rendre compte, car elle se redresse et reprend une assurance qui avait semblé lui échapper un instant. Pourtant, elle n’a pas hésité à foncer vers moi dès la porte franchit et elle a fait barrage de son corps pour que je ne dépasse pas l’entrée. J’ajoute, continuant la mascarade :

– comment vas-tu depuis tout ce temps, tu semble en pleine forme ?

-«à quoi joues-tu Jeff ? 

– mais à rien ! Je suis juste content de te voir et je prends de tes nouvelles !

Elle attrape mon bras, ce qui manque me faire chavirer car la sensation est si forte que j’ai l’impression qu’elle y a mis le feu. Je la suis sans résistance jusqu’à un coin plus reculé, toujours proche de l’entrée.

– arrête ta comédie, s’il te plait, ne me prends pas pour une imbécile ! Tu aurais pu venir me parler hier mais tu as filé comme un lapin ! Alors je te le demande : que veux tu ? 

Je la regarde un moment et je trouve enfin le courage de planter mes yeux dans les siens. Je n’y vois pas de haine, juste de l’agacement. Elle sait que je mens. Il est temps d’être honnête, finalement c’est tout ce qui me reste :

– je voulais te revoir, au moins une fois, être sur que tu allais bien. Je me suis tellement inquiété pour toi ! 

– tu as surtout du t’inquiéter pour toi ! répond-elle caustique.

– c’est vrai j’étais désespéré et j’ai eu beaucoup de mal à surmonter ton départ, mais ça va maintenant, je vais bien. Je ne te dirai pas que je suis heureux, ce serait te mentir, mais je suis plus serein. J’ai changé. J’ai changé beaucoup de choses dans ma vie.

– je sais, j’ai suivi tout ça avec intérêt, et j’en suis très heureuse pour toi. Je suis triste pour ton père, je pense que c’était un homme bien et que tu as manqué de temps pour vraiment le connaitre. Je te présente mes sincères condoléances. J’ai beaucoup pensé à toi quand j’ai appris son décès.

 Comme d’habitude, Chloé me cueille au creux de l’estomac par sa sollicitude et sa gentillesse et je reste muet, le souffle court. Le simple fait qu’elle ait pu penser à moi me donne envie de pleurer de désespoir et de joie.

– je te remercie Chloé ! Ça n’a pas été un moment facile mais je l’ai surmonté et sa mort m’a finalement permis de me séparer de tout ce qui m’encombrait. Maintenant je me consacre entièrement à la Fondation et j’en suis bien plus heureux. Nous aidons des gens dans le monde entier et c’est de la folie. Il y a tant de choses à faire… 

Je me rends bien compte que je parle pour prolonger le plus longtemps possible ce tête-à-tête durant lequel elle s’est approchée de moi à me frôler, pour qu’on ne nous entende pas parler. Je sens la chaleur de son corps comme si elle me touchait et même si elle a depuis longtemps lâché mon bras, il brule encore. Je pourrais attraper son visage entre mes mains et laisser enfin mes lèvres se poser sur les siennes, sentir à nouveau la douceur de sa peau, la caresse de ses baisers, mais je ne bouge pas. Je me redresse et tente de reprendre une contenance. Je n’ai aucune idée de l’issue de cette conversation. Tout ce que j’avais prévu de lui dire s’est dissipé dès qu’elle m’a interpellé. Je suis dans le flou le plus absolu. La seule chose que je sache c’est que je veux que ce moment ce prolonge le plus longtemps possible, éternellement me semble convenable. Elle m’a tant manqué !

– écoute, Chloé, je sais que je dis n’importe quoi mais j’ai attendu ce moment si longtemps et maintenant que tu es en face de moi je perds tout mes moyens. Je me sens complètement stupide. Je ne sais plus ce que je dois te dire pour ne pas t’effrayer à nouveau et c’est vraiment la dernière chose que je veuille, je te supplie de le croire.

Je suis à bout de souffle, mais je vois un doute passer dans son regard. Sa détermination flanche enfin. Elle a arrêté de me repousser.  Elle s’est légèrement reculée et me regarde attentivement.

– tu n’as pas répondu à ma question, dit-elle plus calmement.

– parce que je n’ai pas la réponse Chloé ! Je ne sais pas ce que je veux ! Ça peut te paraitre surprenant de ma part, mais je n’en sais rien ! Quand j’ai débarqué à Bali, je voulais te revoir et peut-être te reconquérir mais maintenant que je te suis là, je mesure à quel point tu as changé, à quel point tu es différente de celle que j’ai connue. Tu as ta vie ici et je n’ai aucune envie de venir à nouveau la perturber et te faire perdre tous tes repères comme je l’ai fait il y a cinq ans. J’ai perdu tous les miens ces dernières années et j’ai compris à quel point c’est douloureux. Donc, je n’ai pas de réponse à ta question. Fort égoïstement, je te dirai que je te veux toi mais ça n’est finalement pas aussi simple ! Parce que je ne veux plus jamais te faire de mal et depuis hier, je me dis que peut-être, la meilleure manière de s’y prendre c’est justement de ne rien faire ! Et puis, je me suis rendu compte que contrairement à ce que j’avais pensé, te voir me fais du mal à moi aussi et ça je ne m’y attendais pas ! Je suis dévasté et j’ai l’impression de flotter en plein brouillard !

J’ai dis tout cela d’une traite, sans respirer et je dois m’adosser au mur pour ne pas tomber. Chloé s’en aperçoit et tend la main vers moi pour me retenir mais la retire au dernier moment. Elle recule encore un peu et me regarde. Son regard scrute mon âme et j’ai le sentiment qu’elle peut voir le grand vide qui s’y trouve.

– je ne vais pas te mentir Chloé, je suis mort le jour où tu es parti ! Mais tu as eu raison de le faire ! Nous courrions à notre perte, et je te mettais en danger ! Je ne t’en veux pas, je tiens vraiment à ce que tu le sache. Je n’ai aucune rancune, aucune haine. Je n’ai que de l’amour et de la reconnaissance parce que, ce que tu m’as donné, durant les quelques mois que nous avons passé ensemble, m’a si profondément bouleversé que cela m’a donné la force de changer, de m’améliorer en pensant toujours à la manière dont tu me regarderais si tu étais là. Je sais que ça peut paraitre dingue, mais j’ai traversé ce purgatoire pour être à la hauteur de tes attentes. Et même si tu ne veux plus jamais me revoir, je saurai tout de même que je ne t’ai as déçu ! 

Je n’ai plus rien à dire et je suis épuisé. Un sentiment d’abattement m’envahit d’un seul coup et je voudrais m’allonger pour dormir longtemps. Mais je reste debout tant bien que mal et j’attends.

– je ne sais que te répondre. Je pourrais m’en tirer par une pirouette et te dire que j’ai beaucoup de travail et que je n’ai pas le temps pour ça, mais je vois bien que tu vas mal et je m’en sens responsable. Je ne peux pas réfléchir maintenant, ça va trop vite ! Je suis encore sous le choc de ta venue, même si je l’attendais et la redoutais depuis longtemps. Je suis contente qu’elle ne soit pas survenue plus tôt, je n’aurai pas pu y faire face. Excuse moi d’être aussi directe mais tu l’as été aussi, alors je me dois de te répondre de la même façon. J’ai besoin de temps. Accorde-moi du temps ! J’imagine que tu ne vas repartir demain ? Dis-moi où tu es descendu, je te contacterai rapidement, je te le promets.

Elle est sur le point de partir, alors je lui donne le nom de mon hôtel et lui glisse ma carte avec mon numéro de portable qu’elle prend d’une main distraite. Elle est déjà ailleurs.

Je la regarde s’en aller, écoutant le son décroissant de ses talons qui martèlent le sol de petits claquements secs et rapides. Je n’entends plus les bruits alentour. Seul m’importe ce son qui l’éloigne de moi. Elle a disparu à l’angle d’un couloir et une immense douleur physique m’envahit, un manque si cruel. Sa présence, presque contre mon corps, a ravivé des souvenirs. Ce vide tout autour va m’engloutir si je ne bouge pas. Comment vais-je survivre à ce manque, à cette attente ?

Je me laisse à nouveau tomber dans un taxi et donne approximativement l’adresse du temple que j’ai découvert la veille. Y aller m’a fait du bien et j’espère y trouver le même apaisement. Dès que j’y pénètre, le froid me saisit encore plus fortement que la veille. Je me laisse tomber sur les vieilles pierres du sol, agenouillé, les coudes appuyé sur l’autel, et je pleure, comme je n’ai plus pleuré depuis mon enfance. De longs sanglots bruyants secouent mon corps. Toute cette tension accumulée depuis des mois vient enfin de trouver son apaisement. C’est fini. Quoi qu’il se passe, quoi qu’elle décide, je viens de franchir une étape et je pleure à en perdre mes repères. Le temps ne compte plus, le froid non plus ! Seule compte sa décision et même cela finalement me parait accessoire. Ma quête est terminée. J’ai retrouvé Chloé ! J’ai peur et je suis soulagé. Mais la souffrance l’emporte cependant. Tant que je ne savais pas où elle était, tant que je ne lui avais pas parlé, je pouvais encore espérer une issue heureuse pour nous mais elle a redouté ma venue et je crains le pire. Pourtant, je sais que quelque chose vient de changer en moi et que j’en sortirai grandi si je sais m’en saisir. Mon amour pour elle est si fort que je pourrais même la laisser partir si elle me le demandait. Une vie d’ermite me parait tout à fait envisageable si je dois vivre sans elle. Je me relève lentement, brosse de la main mon pantalon couvert de poussière et redescend lentement vers  la route. Il n’y a aucune voiture en vue alors je commence à marcher en espérant que quelqu’un passera et me permettra de retourner à mon hôtel. J’ai loué une chambre dans un bel hôtel proche de Denpasar, mais je suis à une trentaine de kilomètre de la ville et je ne vais pas pouvoir faire tout ce chemin à pied. Pourtant, quand la première voiture passe, un petit break à plateforme, chargé de sacs, je ne fais pas un geste pour l’arrêter. Cette décision me surprend mais je continue ma route et laisse ainsi filer quelques véhicules. J’ai toute la journée et je n’ai rien à faire. Pourquoi me presser de rentrer à l’hôtel pour attendre son appel ? Elle veut du temps. Je dois lui en laisser, et pour ça, il faut que je m’en accorde à moi aussi sinon je vais recommencer à cogiter ! Je marche encore un long moment, perdu dans mes pensé. J’avance sans hâte et la route est belle. Elle est bordée de hauts bouquets d’herbes d’un vert très clair qui forment une limite naturelle entre la route et les champs. De part et d’autre, des rizières s’étendent dans le scintillement des eaux brunes. De grandes étendues planes, miroitantes, laissent émerger, à intervalles réguliers, les gracieuses et fragiles pousses de riz. Puis la plaine s’efface et je vois les plantations affronter les collines au loin et monter en terrasse à l’assaut de leurs sommets ronds. Cependant, par intermittence, la forêt reprend ses droits, haute, brune et tenace, elle entrelace ses arbres aux troncs foncés et lisses pour laisser s’épanouir, en leurs sommets, de grandes feuilles d’un vert sombre et brillant. De grosses fleurs de frangipaniers parsèment ces bouquets foncés. Des maisons apparaissent ça et là. La plupart sont composées de matériaux hétéroclites agencés au fil du temps. Mur en bois, toits en tôle ondulée, sorte de petit bidonville éparpillé dans la jungle. Des volailles caquettent en permanence et leur bruit me poursuit longtemps après avoir dépassé les habitations sommaires. Par endroit, des routes mieux entretenues et visiblement privées, s’enfoncent dans la végétation. Je soupçonne qu’elles mènent à de somptueuses villas cachées par des bosquets de forêt préservée. J’ai dû marcher deux heures et je commence à être fatigué. J’ai peu dormi ces derniers temps et peu mangé aussi. Mais dans l’immédiat, je meurs de soif. Quelques kilomètres plus loin, je déniche une sorte de petit stand qui vend de la nourriture et des boissons. Il est posé sur une esplanade dégagée de la végétation environnante. Un petit parking attend les véhicules. Je choisis une boisson gazeuse et sucrée et la petite femme, mince et ridée qui m’a accueillie, me pousse vers une table posée sous un parasol de fortune qui m’offre un peu d’ombre. Elle m’amène une assiette de riz, d’œuf, de légumes et de morceaux de porc. Ce plat, que j’ai déjà mangé, et dont le nom ne me revient qu’après avoir terminé l’assiette en quelques bouchées, est du « Nasigoreng ». Je lui fais un signe de la main pour en commander une deuxième. Je meurs de faim et le plat est délicieux. Je lui montre la bouteille vide et elle s’empresse de revenir, porteuse d’une deuxième assiette et d’une bouteille fraiche. Elle sourit devant mon appétit et se permet même un petit rire quand elle me voit enfourner une pleine bouchée de riz et de viande. Nous ne nous comprenons pas mais les mots sont inutiles dans cette circonstance. Elle repart à petit pas calmes. Elle porte un sarong gris ornés de motifs noirs qui dénude ses chevilles et ses pieds chaussés de tongs perlées et un petit chemisier blanc en dentelle qui a connu des jours meilleurs. Ses cheveux sont nattés et remonté en chignon. Je suis incapable de lui donner un âge. Je la regarde s’éloigner et retourner derrière son petit stand, assise, surveillant quelques marmites qui mijotent sur des petits réchauds. Je l’envie. J’espère que sa vie est aussi simple que cette journée calme et ensoleillée. J’espère que toutes ses journées sont ainsi, qu’elle rentre chez elle le soir, si elle ne vit pas sur place, satisfaite de son commerce et de ce qu’il lui a rapporté. J’aimerai être aussi serein, aussi calme, aussi sur de ce que j’ai à faire. Que ma vie ne ressemble pas à un perpétuel chantier dont il faut tous les jours renégocier les termes. Mais il en est ainsi, et il faut que je m’en accommode. Au demeurant, si je suis honnête avec moi même, je n’ai pas à me plaindre. Je suis fatigué d’avoir marché longtemps, ce qui est bien mieux que toutes les fatigues dues aux abus de drogues et d’alcool, je suis seul, certes, mais j’ai trouvé à manger au milieu de nulle part. Il fait beau, même si la chaleur est étouffante tant l’air est humide, et je suis totalement libre de faire ce qui me plait. Je ne sais même pas si quelqu’un sait où je suis a part Chloé, qui cependant ne doit pas se douter une seule minute que je traine sur la route au lieu d’attendre dans ma fastueuse chambre d’hôtel. Je reste longtemps assis à réfléchir. J’ai quitté la Fondation en disant que je prenais quelques jours de vacances et ma secrétaire, Lydia, bien que d’une curiosité maladive quand il s’agit de moi, n’a pas osé me demander où j’allais. J’ai réservé mes billets d’avion tout seul, sans passer par elle comme je le fais quand j’effectue des déplacements professionnels et j’ai payé avec ma carte de crédit personnelle. Personne ne sait rien de ce que je suis en train de faire et cela me fait plaisir. Je n’ai pas envie de retourner à l’hôtel. Il faut cependant que je rentre à Denpasar et que je me trouve une occupation. Je me lève et me dirige vers l’échoppe ou la femme m’attend avec un large sourire. Je lui fais signe que je veux payer mais je ne comprends pas sa réponse, alors je sors une liasse de billet. Elle la regarde rapidement et prélève quarante mille roupies. C’est énorme pour elle et c’est ridicule pour moi. Cela représente trois euro cinquante, et même si je sais que c’est beaucoup pour le repas qu’elle m’a servit, je suis heureux de lui laisser cet argent auquel j’ajoute encore dix mille roupies de pourboire. Elle me remercie d’un long verbiage auquel je ne comprends mot, puis disparait prestement derrière son petit bar et j’aperçois une main qui me tend une bouteille de soda. Je la saisis avec plaisir et nous nous quittons sur des formules de politesses, moult sourires et signes de déférences.

Je me promets de revenir ici rapidement si je suis capable de retrouver l’endroit. Je reprends ma marche, revigoré par le repas et la gentillesse de cette femme, et finit par arrêter une voiture qui m’accueille gentiment. L’homme, d’une cinquantaine d’année, un peu édenté, parle un anglais charabia, mais nous parvenons à nous comprendre et il accepte de me déposer sans problème à Denpasar. La route est chaotique et pittoresque et je prends le temps d’apprécier le paysage. La ville est encore loin, et même si les habitations deviennent de plus en plus fréquentes à ses abords, les plantations restent prédominantes de part et d’autre. Nous entrons  finalement dans Denpasar où mon conducteur me dépose devant une rangée de petits taxis et refuse en souriant le billet que je lui tends. Je grimpe dans un mini taxi qui fonce à travers les rues pour me déposer devant l’imposante entrée de mon hôtel. Ce voyage m’a été bénéfique car il m’a permis d’y voir clair. Je sais enfin ce que je veux faire. Je veux trouver une chambre sur la plage. Je veux nager jusqu’à l’épuisement. Je veux sentir la sensation de l’eau sur mon corps. Je veux fendre les vagues et plonger au plus profond de l’océan pour me laver de tout ! Je me dirige vers la réception et demande à ce qu’on prépare mes bagages et ma note. Le réceptionniste a l’air surprit de cette décision et me demande si quel que chose m’a déplus. Je lui réponds que tout va bien mais que je veux me rapprocher de la côte pour être proche de l’océan. Il soupire ; il doit me prendre pour un de ces touristes qui encombrent les plages du sud de l’île et bronzent à longueur de journée sans jamais sortir de leurs hôtels. Je ne lui en veux pas, il n’a rien compris mais ça n’a pas importance. Je conviens avec lui que je repasserais dans quelques heures prendre mes bagages et sors dans la chaleur moite et poisseuse de ce début d’après midi.

Il faut vraiment que je quitte la ville ! Seulement je suis tout seul. Plus de Lydia – encore moins de Sonia, qui m’a quitté peu de temps après Chloé – pour me trouver un logement sans que j’aie à bouger le petit doigt. Peu importe, je suis devenu débrouillard. J’erre un moment dans le centre ville et dégotte une petite agence « de voyage », si j’ose la qualifier ainsi. Un balinais quadragénaire en chemise et cravate m’accueille dans un anglais fort correct. Je lui explique que je cherche une maison à louer sur une plage tranquille, au sud de l’île. Il réfléchit un moment puis saisit son téléphone et passe plusieurs coups de fil. Au bout d’un moment, il m’annonce qu’il a trouvé un ensemble de bungalow, suffisamment espacés les uns des autres pour que je me sente chez moi au bord d’une plage moins touristiques, parce que l’accès en est plus difficile. Il me recommande de louer un véhicule et me propose de m’y accompagner. Je décline son offre, prends tous les renseignements et le paye. Au moment de sortir, je me ravise et lui demande où je peux louer ou acheter un véhicule en bon état. Il me fait signe de me rassoir avec un large sourire, et de nouveaux conciliabules téléphoniques ont lieux. Quand il raccroche, il m’annonce qu’il va me conduire chez un garagiste qui a différents véhicules à mon gout. J’accepte sa proposition et nous partons tous les deux dans un « bemo », (petit taxi typiquement balinais), qui nous conduit à quelques rues de là, dans un garage entouré d’arbres. Le garagiste, vêtu d’un pantalon large et d’un débardeur gris, m’accueille avec affabilité. Il me présente différents véhicules dont il vante les mérites. Mon guide traduit et je me trouve confronté à plusieurs choix. Je pourrais louer un véhicule mais je préfère l’acheter, je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie d’ancrer ma présence ici, et ce premier achat en fait parti. J’opte pour un break allemand assez imposant qui semble le moins archaïque de tous les véhicules du site. L’homme à l’air ravi et je crains d’avoir fait une mauvaise affaire mais quand je m’installe au volant, le moteur ronronne et les freins marchent. Il a l’air en bon état. Nous réglons rapidement les formalités et je pais ma voiture un prix dérisoire, qui me ferait rire si je n’avais conscience de ce que cela représente pour cette homme. Je rémunère aussi l’homme de l’agence qui se dit enchanté de m’avoir rencontré et me déclare se tenir à ma disposition pour toutes mes démarches. Il me tend une carte avec son nom et son numéro de téléphone. Je fini par démarrer et doit mettre en route le GPS de mon téléphone pour retrouver mon hôtel devant lequel je me gare fièrement. Mes bagages m’attendent dans le hall et je suis vite sur la route en direction de ma nouvelle habitation. Il me faut longtemps pour trouver mon chemin et je n’y arrive qu’à la nuit tombée.

En effet la route est difficile, criblée de trous, de fondrières et d’arbres assassins plantés au beau milieu. Quand je me gare enfin sur l’esplanade qui mène aux bungalows, je ne regrette pas le choix du véhicule. Un homme m’attend et me conduit jusqu’à un bungalow un peu en retrait, très près de l’eau. Un rêve ! Il est monté sur pilotis – j’imagine que cela a un rapport avec les grandes marées – et domine l’océan. Une large terrasse le borde, équipée de chaises longues un peu usées.

L’intérieur est légèrement spartiate, mais après la retraite en Inde, rien ne me fait plus peur. Un petit coin cuisine équipé d’un évier, d’une cuisinière à gaz et d’un bar avec deux tabourets, occupe un angle. Une salle de bain rudimentaire mais utilisable, ferme l’angle opposé. Un grand lit à baldaquin muni d’une moustiquaire, une armoire en bois sombre, une commode de même facture et un canapé défoncé, complètent l’ameublement.

Très sommaire mais parfait pour me détendre, réfléchir et surtout nager ! L’affaire est rapidement conclu et je me retrouve seul, avec pour tout éclairage, une petite lampe à gaz peu efficace. Peu importe, je m’équiperai demain. La nuit est tombée quand je fini d’amener mes bagages dans le bungalow et, renonçant à ranger –mais où sont mes aides ? – je décide d’aller me baigner. Je revêts rapidement un short de bain que je déniche dans un sac et trouve une serviette. Je descends sur la plage, presque en courant tant l’attirance de l’eau est grande. Je me souviens avec nostalgie du temps où je nageais pour l’équipe olympique, futur champion déchu avant même d’avoir participé, comme j’aimais nager à ce moment là ! Comme la vitesse et la puissance que je pouvais déployer étaient grisantes ! Je regarde autour de moi et constate que je suis seul. La lune en croissant éclaire faiblement la plage et l’océan. Des bungalows avoisinants, émanent de douces lumières, insuffisantes cependant pour que l’on me voit. Alors je me déshabille et me jette dans l’eau tiède, nu, comme j’ai toujours aimé le faire. La caresse de l’eau sur mon corps est enivrante. La sentir glisser entre mes jambes, sentir mon sexe flotter et suivre le mouvement de mon corps quand je nage, est presque excitant. D’un crawl encore parfait, je m’éloigne rapidement de la plage et attend d’avoir atteint la première de mes limites physiques pour m’arrêter. Je me laisse flotter un moment, en espérant ne pas servir de casse-croute à un requin en maraude. Je fais la planche un moment. Je pourrais nager plus longtemps mais ce soir, la performance ne m’intéresse pas. Je rentre d’une brasse calme, en prenant mon temps, appréciant cette chance incroyable qui m’est donné d’être là ce soir, seul et presque apaisé. Heureux serait excessif, mais serein pourrait bientôt convenir, j’y travaille encore !

En m’approchant de la plage, je m’aperçois que j’interromps les jeux bruyants d’un groupe de jeunes gens qui s’éclaboussent et poussent des cris en se jetant les uns sur les autres. Je reste un moment prudemment en retrait. Je n’avais pas pensé à cette éventualité et répugne, malgré mon manque de pudeur, à sortir nu devant eux. Ils me saluent poliment en anglais et à leur accent, je devine qu’ils sont australiens. Il ne manquait plus que ça ! Des australiens potaches lâchés sur une plage de Bali. Je risque de ne pas avoir de nuits très calmes ! Je me décide finalement à sortir, ayant épuisé mon lot de banalité et devant mes fesses à l’air, j’entends quelques petites exclamations aigues et des gloussements infantiles. Je ramasse rapidement ma serviette et me dirige, dignement drapé, vers mon bungalow dont je gravis rapidement les marches. Je n’ai rien à manger et je ne me sens pas le courage de reprendre la route pour trouver un lieu de ravitaillement. Je m’occuperai de tout cela demain. Je m’installe sur une des chaises longues qui craque sous mon poids mais résiste. Allongé là, je contemple l’océan dont les vagues calmes viennent mourir presque silencieusement sur la plage. Que ce bruit est apaisant ! S’il n’était régulièrement couvert par ceux que produisent les jeunes australiens ! Peu importe, je m’accommoderais de ça aussi ! Je déploie des trésors de sagesse ce soir et j’en suis très fier. Je prends le temps de contempler les lieux et découvre que les bungalows sont situés dans une anse assez fermée, ponctuée d’immenses rocher, formant des îlots, à quelques encablures de la plage. Leur présence garantie une mer calme, car les rouleaux viennent s’écraser contre les rochers qui gardent la baie, comme des vigiles inébranlables. J’en suis là de mes découvertes, quand les jeunes gens se décident enfin à réintégrer leur bungalow et je m’aperçois avec soulagement qu’il est situé très loin du mien. Pourtant, tous ne rentre pas. Une jeune fille a fait demi-tour et se dirige résolument vers moi. Quand elle arrive sur ma terrasse, je m’aperçois qu’elle doit avoir une vingtaine d’année au plus et qu’elle porte, pour tout vêtement, un bikini orange qui couvre à peine ses petits seins et le triangle de son sexe. Elle s’accoude sur la rambarde, langoureuse, et entame une laborieuse conversation. Les formules de politesses sont vite dévidées, et je sens que les ennuis vont commencer pour moi ! Et je suis un fin connaisseur en emmerdement ! En effet, elle me demande si elle peut visiter mon bungalow sous prétexte de voir comment il est agencé. Puis elle rentre sans que j’aie eu le temps de dire un mot. Je me lève pesamment, partagé entre l’envie de la faire partir et de voir jusqu’où elle va aller. Je laisse faire ; Elle est debout devant le lit, ses cheveux encore mouillé gouttent sur les lattes de bois brut, laissant une flaque immédiatement absorbée. Je regarde, fasciné, la manière dont les gouttes disparaissent, comme aspirées par une bouche invisible. Elle lève les bras et dénoue le haut de son maillot qu’elle laisse tomber à terre. Comme ça au moins les choses sont claires ! Je contemple toujours les gouttes d’eau pendant qu’elle se retourne et laisse tomber sa petite culotte dans un bruit mouillé. C’est plus fort que moi, il faut que je regarde ! Elle est très jolie. Ses petits seins pointus se dressent comme deux petites poires qui tenteraient de se hisser très haut, son ventre bronzé est plat et couvert d’un fin duvet blond, son sexe bouclé de blond est à peine épilé. Elle me regarde, songeuse, puis voyant que je ne bougerai pas, s’approche de moi et dépose un baiser sur mes lèvres. J’aimerai mettre mes mains sur son corps, la toucher, mais je n’ai pas envie d’elle. C’est uniquement un besoin physique qui me tenaille. Elle ne m’attire pas mais elle me fait bander. Elle s’en aperçoit et dénoue ma serviette qui en tombant, révèle mon sexe dressé. Je n’ai pas eu de relation sexuelle depuis longtemps, je ne sais même plus dire s’il faut compter en mois ou en années. Je m’y suis refusé car je cherchais une rédemption. Je cherchais Chloé. Mais maintenant j’ai retrouvé Chloé ! Alors je m’absous et m’autorise à  faire l’amour avec cette fille. Je n’ai aucun engagement et si un jour je dois reconquérir Chloé, il vaut mieux que j’ai repris un peu d’endurance. Du moins c’est ce que je me dis en plaquant mes mains sur ses seins qui durcissent immédiatement à mon contact. Elle se colle à moi et m’embrasse langoureusement. Elle en fait trop et elle est ridicule. Elle a beaucoup à apprendre mais ce n’est pas mon rôle. Moi, je vais la baiser et cela nous fera du bien à tous les deux. Je l’attrape par les fesses, ce qui lui soutire un soupir de plaisir mêlé de surprise, et la tenant contre moi, la soulève pour la déposer sur le lit. Elle se laisse faire, docile et me tend un préservatif qu’elle sort de je ne sais où. Je me bats un peu avec l’emballage et renonçant à l’impressionner, prend le temps de l’enfiler consciencieusement sur ma bite qui ramollit un peu au contact du latex. Puis, ainsi coiffé, je m’allonge sur elle et commence à lui suçoter les mamelons pointus. Je ne peux m’empêcher de faire des comparaisons avec le corps de Chloé dont chaque détail m’est encore remarquablement présent, malgré le temps écoulé. Cinq ans et je n’ai rien oublié ! Je pourrais citer tous ses grains de beauté, la délicatesse de ses seins roses et tendres, la douceur de sa peau. Je sens encore la rondeur de son sein dans ma main, si gros que je ne pouvais le contenir dans ma paume, et pourtant si ferme ! Le soyeux de son vagin quand j’y pénétrais, les spasmes qui la secouaient dès que nous rentrions en contact, et pendant que je fantasme sur Chloé, je ne m’aperçois à peine que j’ai pénétré la demoiselle, que je l’astique puissamment et que j’éjacule dans un grognement de soulagement. Putain, Chloé ! Même là tu m’obsède !

La jeune fille se recroqueville sous moi et je la sens prête à déguerpir. Elle doit se demander sur quel mauvais coup elle est tombée. Je lui présente des excuses et lui dit que je suis fatigué, mais que je vais me faire pardonner. Je lui demande son prénom : elle s’appelle Ariel. Je me présente à mon tour, conscient que cela manque tout de même à notre petite rencontre, puis me retirant de son vagin et me débarrassant du préservatif usagé, je descends lentement entre ses jambes ou je trouve son clitoris dans les boucles blondes, et entreprend de la faire jouir. Car disons les choses franchement, plus vite elle jouit, plus vite elle s’en va ! Mais je lui dois bien ça, même si l’orgasme qu’elle m’a procuré, si tant est qu’elle y ait réellement participé, n’est pas été extraordinaire, elle s’est offerte à moi et je peux faire l’effort de lui rendre la pareille. J’écarte délicatement sa vulve pour faciliter le passage de ma langue et commence à suçoter son petit bouton, si petit que j’ai du mal à le garder sous ma langue ! Il glisse et s’échappe constamment. Je n’aime pas le gout de son sexe. Il est légèrement acide, comme un bonbon au citron dont on aurait oublié le sucre ! Cependant je m’efforce de la faire reluire consciencieusement. Elle gémit de façon un peu chaotique, j’en ai bien conscience, mais je n’arrive pas à la branler correctement. Je lèche encore un petit moment et ses soupirs augmentent en puissance, mais je sens bien que nous ne sommes pas sur la bonne voie. Je m’arrête et m’allongeant à coté d’elle, tire sa jambe vers moi de façon à ce que son sexe me soit accessible de la main, puis j’aspire un téton que je tête goulument, les soupirs reprennent ! Ok, je crois que j’ai compris comment elle marche. Un doigt sur le clitoris et je commence à masser lentement pour éviter qu’il ne file. Elle gémit de plus en plus fort, sa poitrine se soulève. Je la regarde monter en puissance avec des petits bruits de souris heureuse et cela me laisse pratiquement indifférent. J’ai l’impression de faire du bon boulot, sans plus. Mes caresses assorties, finissent par porter leurs fruits et elle jouit dans un bref cri d’extase. Je ne comprends pas les femmes qui ont de petits orgasmes ! Est-ce quelles jouissent mal ou est-ce qu’elles ont peur de faire du bruit ? C’est un mystère pour moi ! Chloé exprimait si bruyamment son plaisir, que rien que ses cris me faisaient jouir ! Ça c’était une femme qui n’avait pas peur du plaisir. Elle s’abandonnait entièrement à l’orgasme et elle partait loin, haut, et fort ! Sans gène, sans honte. Je me demande si cela a un rapport avec la taille de ses seins. Je divague. Ariel s’est pelotonnée contre moi, satisfaite. Elle passerait visiblement la nuit ici mais je n’y tien pas particulièrement. J’avise un autre préservatif sur le lit. Je l’attrape ostensiblement, déchire l’emballage sous ses yeux et l’enfile sur ma queue qui regonfle à l’idée de l’énerver, mais elle écarte les jambes, prête à recommencer. Merde ! En même temps j’ai envie de baiser. Ok, on va rendre ça plus sportif ! Je la prends par la taille et doucement la pousse à se retourner, puis l’installant à quatre pattes, ce à quoi elle se prête, un peu hésitante, je l’enfile rapidement. J’ai tout mon temps. Je vais lentement et elle commence à chalouper. Finalement, elle n’a peut-être pas tiré le pire numéro de la plage. Mon plaisir monte aussi, mais je suis encore avec Chloé. Je regarde son anus pale et serré et je regrette la jolie rondelle rose foncée de Chloé qui m’excitait tant, puis je repense à Martin qui l’a baisé, je l’avais oublié celui là, et je perds un peu mon rythme. Reste dans le coup mon gars, tu dois te remettre en selle, allez, tu peux le faire, imagine que tu baise Chloé. Non n’imagine rien, baise cette putain d’australienne et dégage là de ton lit ! J’y retourne, concentré, affairé, et mes rapides coups de queue soutenus, commencent à la faire partir. Tout doux ma belle, on a encore du temps. Je ralentis et lutine un peu à l’entrée de son vagin, ce qui la fais gémir plus fort. Ah, voilà, on va arriver à la dérider la minette ! Je retourne au boulot et l’astique lentement mais puissamment. Elle pousse des petits cris qui m’exaspèrent. Je voudrais qu’elle gueule, qu’elle beugle ou qu’elle la boucle, mais ses couinements de film porno m’ennuient profondément. Attention chérie, je vais sortir l’artillerie lourde et on va voir si la petite souris va pouvoir encore couiner ! A grand coup de boutoir, je lui fais faire des bonds en avant, tout en la maintenant fermement par les hanches, ce qui la ramène inéluctablement sur ma bite échauffée qui la ramone fort. Quoi qu’il se passe, elle ne pourra pas dire qu’elle a été mal baisée ! Elle finit par arracher de sa gorge une sorte de feulement de renard qui s’est coincé la queue et je comprends, au tremblement de son corps, qu’elle est entrain de jouir alors j’accélère encore et je finis part éjaculer sans réel plaisir. Je m’affale sur le lit, épuisé. C’est beaucoup trop pour une seule journée ! Tant de fatigue, rien à manger, tant d’émotion ! Mais Ariel est en transe. Elle se colle à moi, me couvrant de baisers et de remerciements. Je m’en fous, va-t’en ! Mais je suis poli avec les dames, surtout les demoiselles, et je la laisse faire un moment. Quand je la sens prête à s’endormir, je me lève, lui tend galamment ma serviette pour qu’elle s’en habille et lui souhaite bonne nuit en lui collant son maillot mouillé dans la main. Je l’accompagne jusqu’à la terrasse, pour être sur qu’elle est bien partie, puis éteignant la lampe à gaz qui bronzine depuis un moment, me glisse dans les draps et m’endors aussitôt.

La nuit est chaude mais je dors d’un sommeil paisible, rafraichis par la petite brise marine qui remue mollement les moustiquaires de mon lit. A mon réveil, le soleil est levé depuis peu et la lumière douce et rosée m’émeut profondément. Ce lieu est si calme, si beau, je comprends que Chloé ait trouvé refuge sur cette ile, dans l’endroit le plus improbable pour moi ! Mais il lui correspond tellement ! Luxuriance de la végétation, gentillesse de la population, traditions ancestrales, calme et sérénité, tout ce que Chloé aime et respecte. La simplicité est partout et j’aurai mieux fait de la chercher ici, que de l’imaginer vivant à Los Angeles, ville des apparences s’il en est. Je m’extrais de la chaise longue quand je vois arriver mon australienne qui me propose de venir boire un café avec eux. Je décline poliment son offre et lui dit que je dois aller faire des courses. Puis, sans plus m’intéresser à elle, je rentre dans le bungalow et commence à me préparer. Quand je descends les marches pour me diriger vers ma voiture, je la vois trainer le long de la plage, son regard ne me quitte pas pendant que je m’éloigne. J’aurai mieux fait de la mettre dehors sans la baiser ! Je crains que cette relation ne devienne compliquée si elle s’attache à moi !

Je démarre, m’extirpe en cahotant péniblement du chemin défoncé qui mène au site et atterris sur la route. Je repère assez vite le petit stand de la femme aux sodas – c’est ainsi que j’ai pensé à elle spontanément – où je m’arrête en espérant qu’elle aura déjà ouvert. Elle est là et m’accueille comme un vieil ami, avec des petits rires et des inclinaisons de têtes amicales. Je m’installe à table et la regarde arriver, porteuse d’un plateau chargé d’assiettes. Le plat est à peu près équivalent à la veille, mais elle a remplacé le porc par du poulet. Il y a aussi une salade de fruits frais et des morceaux de noix de coco sucrés et juteux. Le tout est absolument savoureux. Il n’y manque qu’un café. Je repars, repu, et me dirige résolument vers la ville où je me mets en quête de divers articles nécessaires à mon emménagement. Ma priorité : une cafetière italienne et du café – hors de prix ! – et aussi un peu de vaisselles, des draps et du linge de toilettes, des articles alimentaires de bases, ainsi que deux transats confortables, des livres, une table et des chaises, et un petit transformateur, car j’ai besoin de charger mon portable et mon ordinateur resté au bungalow. Des lampes à gaz supplémentaires ainsi que des torchères pour l’extérieur…tout ce à quoi je pense et qui me tombe sou la main, vient remplir le coffre immense de ma voiture, dont j’ai rabattu les sièges pour l’occasion. A mon retour, nouvel arrêt chez Madame soda qui me sert un autre plat savoureux sous un soleil implacable, puis je rentre enfin à mon bungalow en milieu d’après midi et décharge tout mon matériel sous les yeux étonnés des touristes australiens qui semblent se contenter des aménagement spartiates de leur habitation. Au demeurant, j’imagine que leur séjour est de courte durée, ce qui me réjouit, alors que le mien peut durer indéfiniment. Je passe le reste de la journée à arranger mon logement et m’offre, à la tombé de la nuit, un long bain bien mérité. J’ai gardé mon maillot par précaution et je me trouve fort avisé, car quand je sors de l’eau, tout le groupe est là et souhaite m’inviter à manger. J’aimerai renter chez moi et profiter du calme de ma retraite mais j’accepte leur invitation. Je leur demande de me laisser le temps de prendre une douche et de me changer avant de les rejoindre. Je grimpe chez moi et me déshabille dans la salle de bain rudimentaire dont la douche est constituée d’un tuyau qui coule sur une sorte de treillage en bois. Peu m’importe. Je rince le sel de l’océan et savonne mes cheveux et mon corps avec bonheur. Je termine de me rincer quand la porte en bambou s’ouvre, laissant passer une Ariel nue qui me rejoint sous la douche. Je suis presque content de la voir, sans vraiment savoir pourquoi. Elle se colle à moi et voyant ma queue se dresser à son approche, l’attrape dans sa main et commence à la branler maladroite. Le contact de sa main, petite et raide, me refroidit un peu et il me faut fermer les yeux et imaginer Chloé, pour retrouver un peu de raideur. Au demeurant elle s’active et si je ne la regarde pas, le plaisir monte. Elle s’arrête et je la sens s’agenouiller entre mes jambes. Puis sa bouche vient se coller à mon gland qu’elle commence à le suçoter sans conviction. On dirait qu’elle répète un numéro qu’elle aurait vu mais qu’elle ne maitriserait pas encore. C’est hésitant, par moment ses dents éraflent mon membre et lui font mal. Mais je ne veux pas refroidir son enthousiasme et son application, alors je lui saisit le visage à deux mains, et la force à se positionner dans l’axe de ma bite afin de faciliter la pénétration dans sa bouche puis je pousse un peu, forçant sa résistance, et manque de la faire vomir en la lui fourrant trop loin. Elle tousse un peu et nous recommençons. Je tiens toujours sa tête et j’opte pour un petit mouvement chaloupé du bassin qui compense son manque d’expérience. Elle léchouille le bout de ma bite pendant que je bouge, mais finis par y renoncer. J’ai trouvé mon rythme. Ma queue coulisse bien à l’intérieur, et quelques pensées vagabondes sur les fellations sophistiquées de Chloé suffisent à me faire partir. Elle rejette sa tête en arrière dès que mon sperme sort, mettant un terme à mon orgasme, et recrache bruyamment des coulées de baves visqueuses. Elle est au bord de la nausée ! Mais pourquoi m’astique-t-elle la queue cette petite conne, si elle n’est pas capable de supporter un peu de sperme, elle s’attendait à quoi ? De la grenadine ? Je ne suis pas un putain de distributeur de sirop ! Cette fille me gonfle et j’ai mal jouis ! Je la relève, l’œil faussement attendrit par sa gâterie maladroite, et commence à lui caresser la poitrine. Elle se cambre comme dans une pub ou un mauvais film érotique, écartant légèrement les jambes. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui faire ? Un cunnilingus est totalement exclu, j’ai déjà eu assez de mal la veille, et puis je n’aime pas ses poils blonds et épais. Ils sont presque blancs et je vois la peau rose de sa chatte au travers, comme celle d’un albinos. Le contraste est d’autant plus saisissant qu’elle est très bronzée. Exception faite des petits triangles blancs ridicules sur ses seins qui doivent toujours être masqués par son petit maillot. Que ces filles sont idiotes ! Elles n’ont aucune conscience de leur corps ou alors leurs conscience est si stéréotypée qu’elles passent à coté de leur vrai beauté. Peu importe, je ne vais pas la transformer, je vais la baiser. Je la plaque contre le carrelage froid et m’apprête à la pénétrer après lui avoir relevé une jambe, quand elle pousse des cris d’effroi ! J’ai oublié ce foutu condom ! Ok, j’en ai acheté, prévoyant, et j’en saisis un rapidement et l’enfile, la voilà rassurée, au demeurant elle a raison. Je recommence. Je l’embrasse un peu, pour avoir l’air sympa, puis je la colle contre le mur de la douche, soulève une de ses jambes et la pénètre. Ce n’est pas si simple que ça parce qu’elle est petite et je dois finalement la porter pour l’empaler sur ma queue. Elle se tient à mes épaules, tête en arrière, yeux révulsés, feignant déjà presque l’orgasme, alors que je n’ai même pas encore commencé à bouger. Je m’y mets lentement, à mon rythme et l’astique gentiment. Elle gémit un peu comme la veille et ça a l’avantage de me ralentir. Quand je la sens vibrer enfin, son petit corps légèrement secoué par un orgasme expiré dans un léger cri, j’accélère et me termine dans un grognement puissant. Puis je la repose au sol. Elle se colle à moi amoureusement. Mais est-ce qu’elle prend tout ça au sérieux ? Merde, c’est la deuxième fois qu’on baise et c’est toujours aussi minable, je dirai hygiénique, en ce qui me concerne. Mais elle semble avoir atteint le nirvana. Je ne peux pas croire que je sois le premier mec avec lequel elle prend son pied, ce serait bien ma veine. Il va falloir que j’arrête de la laisser entrer chez moi !

Pour le moment, je dois m’habiller, ce que je fais devant elle comme si elle n’était pas là. Elle s’est séchée pudiquement dans la salle de bain et sort, habillée d’une robe sarong nouée derrière le cou. Je prends mon temps, déambulant nu devant elle et je vois son regard admiratif se promener sur mon corps. J’ai conservé une musculature très convenable pour mon âge, je suis bronzé intégralement, et même si j’ai pas mal maigri ces dernières années, mon corps s’est élargit, ouvert. Il a murit. J’ai continué à pratiqué divers sports de façon régulière et la reprise quotidienne de la natation va encore magnifier ma musculature. Je sais, je suis légèrement imbu de ma personne, je n’y peux rien ! J’ai toujours été grand et beau mec et dès l’adolescence, les filles se pâmaient devant moi. Mon mètre quatre vingt dix, ajouté à ma carrure de nageur, ne passent pas inaperçu dans les rues ou les lieux publics, et les femmes se retournent fréquemment sur mon passage. J’ai décidé d’en tirer avantage plutôt que de m’en irriter. Je suis habitué à ces regards admiratifs et j’ai tendance à regarder les autres hommes de haut assez facilement. Du moins, c’est comme cela que je me comportais avant. Depuis le départ de Chloé et la mort de mon père, je suis redescendu sur terre et j’ai compris que tout cela n’était rien si j’étais seul. Pour l’instant, je me prépare et Ariel tourne dans la grande chambre, tripote un livre, un coussin sur le vieux canapé, mal à l’aise. Nous n’avons rien à nous dire. Je la baise, je ne sais pas ce qu’elle y trouve mais je m’en fous !

Enfin prêt, elle se pend à mon bras et me conduit jusqu’au bungalow des australiens, légèrement plus grand que le mien, et pour cause, il sert de dortoir à une dizaine de personne. Les matelas ont été entassé les uns sur les autres pour libérer un peu de place. Sur la terrasse, un barbecue rudimentaire laisse monter de hautes flammes qui brulent plus qu’elles ne cuisent, des morceaux de viandes posées sur une grille. De la musique en fond sonore et de l’alcool plus qu’il n’en faut. Un jeune type aux cheveux décolorés par le soleil me tend un gobelet et je sens l’odeur forte du rhum. J’en prends une gorgée. L’alcool est de qualité médiocre et je n’ai pas envie de me saouler. Les jeunes parlent de leurs gouts musicaux auxquels je ne connais rien. J’ai vécu retiré du monde quelques temps, et une bonne quinzaine d’années nous sépare. Par chance, aucun d’eux ne semble savoir qui je suis, ce qui me permettra au moins d’échapper aux questions sur mon engagement philanthropique.

Je m’affale sur une chaise longue et sirote ma boisson en écoutant étourdiment leurs conversations. Une jolie fille brune embrasse fréquemment un des types qui s’occupe des grillages, leur gestuelle est éloquente, s’ils pouvaient, ils s’éclipseraient sur le champ tant leur corps semblent attirés l’un par l’autre. Je repense à Chloé et à la fièvre que déclenchait immédiatement la simple pensée de son corps proche du mien. A la manière dont elle réussissait à me donner une gaule d’enfer juste en m’effleurant la nuque du bout des doigts et je soupire malgré moi. Elle me manque toujours autant et je réalise que je suis sans nouvelle d’elle depuis la veille. Aurait-elle essayé de me joindre sans succès à mon hôtel ? A t’elle essayé d’appeler mon portable ? Putain, je ne sais pas ce que j’ai fait de mon portable dans tout ce mouvement. Je m’excuse à peine et fonce à mon bungalow où je remue pratiquement la totalité de mes affaires pour le dénicher, éteint, au fond d’un sac de voyage. Merde ! Il faut que je le mette à charger pour savoir si elle m’a appelé. Après l’avoir branché, je m’interroge un moment : je retourne à la soirée ou je reste chez moi tranquillement à bouquiner. J’en ai un peu marre de la solitude et même si leur compagnie n’est pas la plus divertissante qui soit, je peux me laisser aller tranquillement, manger et picoler un peu. Je retourne à l’autre bout du camp, passant devant d’autres bungalows assez animés où des groupes de jeunes font aussi la fête. Ma place m’attend sur la chaise longue que j’ai désertée et Ariel me tend une assiette en carton rempli de chips et de morceaux de viandes crus et brulés à la fois, ce qui est un exploit. Elle s’assied à mes pieds, adossée à mes jambes, et grignote des petits bouts de viande en savourant sa place de propriétaire. Elle a chopé le beau mec de la plage et je croise à plusieurs reprises le regard admiratif et envieux de ses colocataires. Certaines de ces petites minettes me détourneraient volontiers d’elle. Qu’elles y viennent, elles ne seront pas déçues ! Je me sens soudain affamé et au-delà de la viande immangeable, que j’avale parce que j’ai faim, je me vois bien entrain d’en baiser quelques unes à la suite, leurs petits culs blancs luisants à la lumière de la lune. Je bande ! Je ne me suis pas senti aussi vivant depuis très longtemps ! La petite Ariel me fait du bien finalement. Elle me permet de libérer des pulsions longtemps ensevelies et de me libérer aussi de mon obsession pour Chloé. La simple évocation de Chloé me fait mal à la bite tellement l’érection est violente. Il va falloir que je m’en soulage d’une manière ou d’une autre. Pour le moment je ne peux pas bouger ! Le groupe s’est avachi ça et là sur la terrasse et la jolie brune est pratiquent allongée sur son type, ils s’embrassent goulument depuis un moment et leurs mains s’égarent sous leurs vêtements d’été. Il semble évident qu’ils ne vont tenir longtemps comme ça. Je les regarde avec plaisir. Ca fait longtemps que je n’ai pas regardé un couple faire l’amour. J’ai toujours aimé ça ! Surtout quand c’est esthétique ! Souvent les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont laids quand ils baisent. C’est tout un art d’être sensuel. Mais j’ai un problème plus immédiat qui demande à être résolu, j’ai mal à la bite. J’attrape Ariel par le bras, la force à se relever et l’assied sur mes genoux, face à moi. Elle pousse un petit cri de surprise quand elle prend contact avec mon organe déployé. Je glisse une main dans sa robe nouée et attrape un sein dont je saisis immédiatement le téton qui se tend. Pas de préliminaires, l’essentiel : mon état ne nécessite pas une longue préparation, quand à elle , ça lui fera des souvenirs. Elle pensera que c’est en son honneur et en sera flattée. Elle m’embrasse, fourrant sa langue au gout de rhum au fond de ma bouche. Je lui rends son baiser avec une folle envie de la lui mettre profond, là, tout de suite, et de soulager ma queue endolorie par la pression. Je glisse mon autre main entre ses cuisses et caresse son sexe emprisonné dans une petite culotte qui se déchire rapidement sous la pression de mes doigts énervés. Elle gémit faiblement et continue à m’embrasser. Je tâtonne et écartant sa vulve du doigt, enfonce profondément mon majeur dans son vagin. Elle se fige puis se détend et reprend ses baisers. J’y glisse un deuxième doigt qui coulisse sans peine tant elle mouille et je commence à la branler lentement. Le mouvement de mes mains n’a pas échappé à certains de ses camarades qui nous regardent un moment, puis détournent les yeux un peu choqué. Le couple alangui n’est pas très loin d’en faire autant et nous risquons de faire l’attraction sur la terrasse. Ariel bouge le bassin légèrement au rythme de mes doigts mais ne fait rien pour soulager ma queue qui s’agite dans mon pantalon. Le poids de son cul aurait plutôt tendance à aggraver les choses mais je ne sais comment m’y prendre pour arriver à me soulager. La baiser là serait difficile ! J’attrape une de ses mains que je dirige vers ma braguette, mais il lui faut du temps pour comprendre ce que j’attends d’elle. Elle finit par l’entrouvrir et en extirper mon engin qui s’égratigne au contact du métal. Je rabats un pan de sa robe pour que nous restions décents, et pendant que mes doigts continuent à aller et venir dans son sexe, elle commence à me branler. Sa caresse me soulage mais ne m’excite pas. Je veux autre chose  mais je dois me contenter de cette branlette que je fais durer jusqu’à ce que je sente les crispations de son bassin, annonciatrices de son orgasme. Elle se détend dans un soupir mou et je me laisse enfin aller à éjaculer dans sa robe. Cela n’a pris que quelques minutes et c’est ce que je qualifierai de petit boulot. Même pas une bonne baise ! Un petit truc pour soulager momentanément en attendant mieux ! Mais Ariel semble ravie. Elle se pend à mon cou amoureusement ! Voila bien ce dont j’avais besoin, une dinde à peine dégrossie, alanguie et accrochée à moi ! Chloé, quand vas-tu te décider à me sortir de ce désert sexuel dans lequel je vis depuis ton départ ? La rage me prend et bousculant Ariel, je me lève et file vers la plage ou je me déshabille et me jette à l’eau. Elle tente bien de me rejoindre, mais je nage trop vite et trop loin. Elle finit par y renoncer. Au bout d’un long moment d’un un crawl rapide et puissant, qui a l’avantage de me vider de toutes les tensions accumulées, je m’arrête et m’autorise à me détendre. La nuit est splendide. La lune, un croissant bien plein, brille haut sur l’océan calme. Au loin, les bungalows ressemblent à des petits stands de fête foraine, tout éclairés de lumières disparates. Je reste longtemps à nager en rond, flottant, détendant mon corps crispé, puis je me décide à renter d’une brasse lente et reposante. Ariel m’attend sur la plage, docile, une serviette à la main. Je m’en saisis en la remerciant et me sèche. Puis je ramasse mes vêtements. C’est alors que j’aperçois, sous le bungalow, dans l’ombre du bâtiment, deux fesses blanches qui s’agitent. Un couple s’active et je ne serais pas étonné que ce soit les jeunes gens de la terrasse. Le type besogne consciencieusement. Il manque un peu de fantaisie mais ses grognements concentrés montrent qu’il maitrise son truc. De petits gémissements aigus – décidément ce doit être une spécialité australienne – s’échappe de sa partenaire dont je ne vois que les jambes qui remontent régulièrement autour des hanches de l’homme. J’extirpe discrètement un préservatif de ma poche que j’enfile sur ma queue qui durcit vite puis J’attire rapidement Ariel, absorbée par la contemplation du couple qui baise. Je l’allonge à quelques centimètres d’eux et l’enfile immédiatement. J’ai fait tout cela si vite que je suis déjà entrain de la baiser quand ils réalisent notre présence. Je les ignore et me met à faire reluire la petite australienne qui, après un hoquet de surprise, se laisse aller et cale son bassin sur mes mouvements puissants. Le type à coté, un moment déconcentré, reprend son mouvement et adopte notre rythme. C’est le but ! Nous sommes si proches que je peux sentir leur mouvement dans le sable. Les deux filles se regardent, se sourit, complices. J’embrasse Ariel longuement, enfonçant ma langue si loin que je peux toucher sa glotte, puis sans arrêter de la baiser, je glisse une main sur le sein de la jeune fille à coté. Le type se fige et me regarde, alors je l’invite du regard à en faire autant. Il hésite, regarde sa partenaire qui acquiesce. Il tend sa bouche vers le sein d’Ariel mais elle est trop loin, qu’à cela ne tienne, je la fais glisser doucement dans le sable et les deux filles se retrouvent collées l’une à l’autre. Je le regarde avaler goulument le petit téton pointu et je me dis que cette soirée devient plutôt sympa. Encouragée par l’alcool et la situation inattendue, les deux filles tendent leurs lèvres l’une vers l’autre en gloussant et finissent par s’embrasser prudemment. Je trouve ça de plus en plus excitant ! L’australien est un besogneux. Il ramone sa partenaire comme si sa vie en dépendait. J’aimerai qu’il ralentisse ! S’il jouit trop vite, il va tout gâcher ! En fait, peu importe, je m’adapterai ! Je retourne à mon partenaire qui embrasse toujours sa copine, et, lui pinçant un sein, lui fait enfin sortir un cri. Je me retire et entreprend de lui lécher le ventre. Je sais ce que je veux mais je dois être prudent. Je m’enhardis face à ses soupirs plus bruyants que d’habitude, et enfouie ma bouche dans sa chatte. Son petit clitoris est toujours aussi difficile à localiser et à extraire des poils, mais j’ai trouvé comment m’y prendre. Mes lèvres le saisissent comme pour l’aspirer et ne le lâche plus, et enfin, elle commence à chanter une mélodie agréable à mes oreilles, une mélodie que je n’avais pas entendu depuis longtemps ; celle du véritable plaisir ! Le type à coté regarde Ariel qui se contorsionne sous ma bouche et devant l’invite de sa partenaire, s’extrait lui aussi pour aller lui sucer le bouton. Il met du temps à trouver et doit s’y prendre mal parce que je la vois, à travers la toison blonde,  regarder avec curiosité Ariel qui se cambre de plus en plus violement. Elle est déchainée, son bassin part dans tous les sens et je dois la maintenir fermement pour garder son clitoris dans ma bouche. Cela me rappelle les rodéos avec Chloé qui ruait sous mes coups de langues tant je lui donnais du plaisir. Non ! Revenons à l’australienne ! Mon copain ne s’en sort pas très bien et sa partenaire souffle alors qu’Ariel décolle dans un cri involontaire et trouve refuge dans la bouche de sa copine qu’elle embrasse fébrilement. Là, tout s’accélère. D’une dernière succion bien ciblée je la fais jouir, d’un orgasme comme elle n’en a visiblement jamais eu, puis, lui laissant à peine le temps de réaliser, chope mon copain de baise et le positionne au dessus d’Ariel. Il me regarde ébahi, à ce stade il est près à tout. Il se laisse glisser en elle, docile, et elle l’accueille dans un râle de plaisir et je peux enfin me concentrer sur mon objectif de départ : la jolie brune. Je lui fais quelques gentilles présentations buccales qui semblent la satisfaire car elle s’étire comme un gros chat dont on caresse le ventre, ensuite, ayant assez attendu, je remonte en chopant au passage un sein moelleux et la pénètre. Là, je suis à mon affaire. La belle chante rapidement et pendant qu’à coté, l’australien atteint l’orgasme dans des grognements animaux et qu’Ariel couine, j’emmène ma partenaire jusqu’à la jouissance dans des cris de plaisir qui font du bien à mon oreille autant qu’à mon corps. Nous restons quelques instants immobiles, allongés dans le sable, mais je sais que ces situations sont scabreuses aussi je suis le premier à me relever, à leur souhaiter poliment une bonne nuit et à partir en ramassant mes affaires au passage. Je rentre à mon bungalow en sifflotant, comme si je venais de faire une bonne blague. Il est tard. Je prends une douche rapide puis me glisse dans mon lit avec un plaisir que je n’ai pas ressenti depuis longtemps. Demain est un autre jour.

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