31 mai 2014
Une envie de violence qui monte par vagues et m’envahit sans que je puisse la repousser. Les cris m’épuisent, la colère me vide.
Mon esprit se brouille, mes pensées s’embrouillent et pendant que je tente de rester debout, droite, face à l’insolence et l’entêtement aveugle de sa jeunesse, je me sens impuissante, je sais qu’il a gagné, qu’aucune raison ne viendra infléchir le cours de sa logique butée. Alors j’arrête de crier, cela ne sert à rien. Il pavoise un instant puis se reprend, il a trop à perdre à fanfaronner ainsi. Il fait profil bas puis juste avant de partir, quand je me suis réfugiée dans une occupation idiote qui l’occulte momentanément, il s’assied à mes cotés et dit :
– je suis désolé…
Je ne veux pas qu’il le soit ! Je veux qu’il admette qu’il a tort comme je refuse ses excuses ! Il se lève et partant, conclut :
– Tu vois, je me suis excusé mais ça ne sert à rien…
Puis le silence revient quand ses pas l’emportent loin et j’ai envie de pleurer.
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